La sobriété, nouvelle frontière de la transition durable ?

Le 19 novembre dernier, la table ronde organisée à Mines Paris – PSL dans le cadre des événements associés au Certificat Économie circulaire, a permis d’explorer une question essentielle : si l’économie circulaire peut réduire les déchets et l’empreinte matière, est-elle suffisante face aux enjeux climatiques ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :  malgré une baisse de 4 à 5 milliards de tonnes des émissions mondiales de CO₂ ces dernières années, nous dépassons encore les 60 milliards de tonnes annuelles, loin des objectifs des accords de Paris.

C’est là qu’intervient la sobriété, un concept encore trop peu compris. Contrairement à l’économie circulaire, la sobriété questionne notre rapport à la consommation elle-même. C’est un ajustement de nos modes de production et de consommation, non pas selon des « besoins » flous, mais selon des valeurs qui respectent les limites de notre planète et le vivant.

Lors de cet échange enrichissant, animé par Valérie Guillard, Professeur à l’Université Paris Dauphine- PSL, Boris Descarrega, Directeur associé de L’ObSoCo, et Basile De Gaulle, cofondateur et designer chez Maximum®, ont exposé les défis que pose la sobriété :

Comment les entreprises peuvent-elles intégrer cette approche, encore source de malaise pour beaucoup ?
Quel rôle les consommateurs peuvent-ils jouer, au-delà de la surconsommation encouragée par des modèles comme Vinted ?
Et enfin, quelles actions peuvent être portées par les collectivités, ONG et acteurs politiques ?

Nos remerciements renouvelés à nos intervenants pour leurs éclairages précieux ! Cette table ronde a illustré à quel point il est urgent de dépasser les approches classiques et d’adopter une vision globale et ambitieuse pour préserver notre avenir commun.

Vous retrouverez la synthèse en 8 pages de cette table ronde dans le document à télécharger ici.