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RENTRÉE MS EEDD Parcours IGE
Lundi 9 septembre se déroulait la rentrée pour les 30 nouveaux étudiants de la 33ème Promo du MS EEDD parcours IGE sur le campus de Fontainebleau.
A l’occasion de cette journée d’ouverture, Frédéric FONTANE, directeur de l’enseignement de Mines Paris – PSL, a présenté l’École, son histoire, et ses valeurs, entre théorie et pratique. Quant à Xavier Caillard, délégué du campus de Fontainebleau, il a proposé aux étudiants une visite des laboratoires de Géosciences. Tous deux ont souligné l’importance de la recherche scientifique dans les activités de l’École.
Place au terrain…
Mardi, une sortie en #forêt de Pays de Fontainebleau a eu lieu, sur le site de la Grotte-aux-Cristaux et de la Platière de Belle-Croix en compagnie de Médard Thiry, ancien enseignant-chercheur à l’École des Mines Paris et Marie Nieves Liron, ingénieure – écologue et botaniste, pour initier les étudiants à la géologie du massif de Fontainebleau et aux enjeux de #biodiversité liés au réchauffement climatique.
Le saviez-vous ?
La forêt de Fontainebleau est emblématique des actions de préservation des sites naturels depuis le XVIIIème siècle. Landes, mares et tourbières, chaos rocheux sculptés en bestiaire, dunes éoliennes, pelouses arides, futaies sombres, bois clairs thermophiles et sévères pinèdes, la mosaïque des paysages de Fontainebleau surprend par sa #diversité. C’est de cette juxtaposition d’habitats diversifiés que se tisse son exceptionnelle biodiversité.
Cette journée en forêt a permis aux étudiants de l’ISIGE Mines Paris-PSL de mieux appréhender les interactions fonctionnelles entre le minéral, l’eau et le vivant et d’avoir un aperçu des problématiques de la gestion de la biodiversité.
Un grand merci aux intervenants qui ont su partager leurs recherches en géologie et leur vision du vivant.
Bienvenue à nos 30 étudiants, nous leur souhaitons une année de formation riche en apprentissages, réflexions et projets.
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Séminaire : “Biodiversité et aménagement du territoire”
Pendant deux jours, les étudiants de la Promo 17 du MS EEDD parcours RSEDD ont assisté à un séminaire intitulé “Biodiversité et aménagement du territoire” dédié à la géologie, à la conservation de la forêt de Fontainebleau, ainsi qu’aux initiatives locales pour le développement durable et la biodiversité.
L’objectif de ce séminaire : mettre en lumière les efforts conjoints des différents acteurs pour protéger l’environnement tout en favorisant une sensibilisation à long terme.
Le séminaire a été organisé en trois temps :
– Une présentation sur l’histoire géologique et les enjeux actuels de la conservation et d’exploitation de la forêt de Fontainebleau avec Damien Huyghe, enseignant-chercheur au Centre de Géosciences et Emmanuel Garbolino, enseignant-chercheur à l’ISIGE Mines Paris-PSL.
– Une visite de l’ENS du Carreau-Franc : une carrière transformée en Espace Naturel Sensible (ENS) avec Jean-Philippe Siblet, ancien directeur de l’Expertise au Muséum national d’Histoire naturelle et président de l’ANVL, Philippe Gourdain, coordinateur de la cellule “Conventions d’études Biodiversité” à l’UMS PatriNat et Emmanuel Garbolino.
– Une présentation sur l’engagement du Pays de Fontainebleau pour la nature et le développement durable en compagnie de Françoise Bichon-Lhermitte, élue déléguée à la transition écologique et à la biodiversité.
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APPLICATION FOR THE POST-MASTER ENVIM
APPLICATION FOR THE POST-MASTER ENVIM
It is time to apply to EnvIM an international “Mastère Spécialisé” offered by Mines Paris-PSL.
This 12-month program dedicated to International Environmental Management is a full time 5-month academic period in Paris with conference, lectures, projects, with a stay in Italy, and visits around Paris, followed by an internship in a company.
Students will understand the complex environmental and social challenges companies and project managers are facing today, from local and global scales.
By mean of real life case studies they will know how to build a practical set of solutions as future manager. From climate strategy to biodiversity, for companies and their supply chains, they will be able to design innovative pathways toward ambitious targets, using state of the art assessment tools for decision making and collaborative approaches.
The deadline to apply is June 17th, the program is starting in January 2025.
To know more about our program join us online via Zoom June 7th at 1:00 pm
To participate, send us an email to : communication@isige.mines-paristech.fr with your name and surname.
More info here : https://lnkd.in/gNK-ZSYG
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Interview croisée mère / fille, alumni du MS EEDD parcours IGE
Élisabeth Lefranc, est la première étudiante à avoir été inscrite à l’ISIGE Mines Paris-PSL. Plus de 30 ans plus tard, sa fille, Madeleine marche sur ses pas, et vient d’être, à son tour, diplômée.
En 1992, naissait l’ISIGE – l’Institut de Mines Paris dédié à l’Environnement et à la transition écologique – proposant le tout premier Mastère Spécialisé en Environnement en France en collaboration avec AgroParisTech et l’École des Ponts ParisTech. Pionnière dans le domaine de la formation sur les thématiques liées à l’environnement et à la transition écologique, l’offre de formation de l’ISIGE s’est depuis élargie, adaptée et a gagné en notoriété.
1. Pourquoi avoir choisi de suivre la formation proposée par l’ISIGE ? Qu’attendiez-vous du MS EEDD parcours IGE à l’époque ?
Élisabeth : Après deux entretiens avec Philippe Jamet et Pierre-Noël Giraud en novembre 1991, j’ai appris en décembre que j’étais admise pour cette première année du mastère IGE. J’ai choisi cette formation par idéalisme, pour son positionnement très novateur, parce que j’aime être à la naissance des sujets et parce que cela répondait à un impératif élevé de sens. Je souhaitais me qualifier pour influer sur des changements de pratiques industrielles à l’intérieur de l’entreprise. Séduite par la multidisciplinarité proposée à tous les niveaux, j’attendais du programme d’enseignement modulaire une ouverture sur les sujets environnementaux, dans un spectre large.
2. Qu’est-ce que cette formation vous a apporté ? Quelles portes vous a ouvertes le MS EEDD parcours IGE ?
Élisabeth : J’ai découvert le monde incroyable de la géologie et de l’hydrogéologie, le temps long, les cascades et les lacs souterrains ! Plus sérieusement, c’est l’année d’étude que j’ai préférée, j’allais en cours le matin pleine d’allant : très stimulée par l’approche pluridisciplinaire, le croisement des regards, les voyages sur le terrain. La recherche d’un partenaire pour le MS m’a permis de trouver mon premier employeur, société d’ingénieur conseil en environnement, Dames & More, devenu URS (aujourd’hui intégrée à AECOM).
Passionnée par la diversité des sujets et thématiques, j’ai sillonné la France pour réaliser des audits environnementaux d’usines – raffineries, industries pharmaceutiques, aéronautique, sous-traitants de l’automobile ou recycleurs de batterie pour en citer certains. Ma plus grande joie à l’époque, était de faire découvrir son site à un directeur d’usine sous le prisme des enjeux environnementaux. Dans les années 1990, il y avait de quoi découvrir. Et aussi, faire prendre conscience à toutes les parties prenantes des enjeux de la pollution des sols et eaux souterraines sur la valeur d’un business et de sa conformité aux réglementations naissantes. Puis, je suis rentrée dans l’industrie aux affaires réglementaires, convaincue que les lois, notamment européennes, sont des formidables leviers d’action.
Travailler sur le règlement européen REACH, instruire la connaissance sur l’éco-toxicité des substances chimiques, contribue à mettre de la conscience sur l’effet d’un produit fini, une fois qu’il est dispersé dans l’environnement, cela a permis de donner du sens à mes journées professionnelles. Aujourd’hui, je travaille sur les sujets traitant à l’accès à la biodiversité et au partage équitable des bénéfices liés à l’utilisation durable de celle-ci.
J’ai le plus souvent été sur des créations de poste, dans le conseil comme en entreprise; je pense que cela correspond bien au tempérament des anciens qui se positionnent souvent à la croisée de ce qui existe, de ce qui est en devenir et de ce qui sera construit demain.
J’ai personnellement trouvé du sens à me positionner dans le monde de l’entreprise, au début dans le conseil pendant neuf ans, puis dans l’industrie, dans l’idée de changer les choses en profondeur, à l’aide des réglementations et avec une cinétique qui s’inscrit dans le temps.
Autre apport, la lecture de La quatrième feuille, ouvrage de Philippe Jamet, que je vous recommande !
3. Combien étiez-vous d’étudiants, et d’où veniez-vous ?
Élisabeth : En 1992/93, nous étions 25 étudiants, basés à Fontainebleau, multi-horizons : scientifiques (agronomes, chimistes, ingénieurs généralistes, géologues), 4 ou 5 juristes ou Sciences Po, certains fraîchement diplômés, dont je faisais partie, d’autres interrompant leur parcours professionnel. Nous étions une promotion passionnée, idéaliste, qui ne savait pas précisément vers quels emplois elle allait. Notre dénominateur commun : l’enthousiasme pour contribuer à un environnement meilleur, avec la joie de défricher. Nous formions une promotion soudée par le sens trouvé par chacun dans cette année d’études.
4. Aujourd’hui, 30 ans plus tard, votre fille Madeleine marche sur vos pas et vient de soutenir sa thèse professionnelle. Quelles évolutions de la formation percevez-vous ?
Élisabeth : Trente ans plus tard, tout a changé : l’époque, les entreprises, les réglementations, la demande de la société. La formation a aussi changé, elle s’est indéniablement professionnalisée et elle s’est déployée, avec la proposition d’autres mastères complémentaires, l’ancrage international. Les sujets ont évolué, mais je perçois surtout un fil rouge continu sur l’approche pluridisciplinaire, la richesse du croisement des regards, le besoin de sens nourri par cette année d’études riche qui ouvre le regard et agrandit la perspective. C’est une année dont chacun ressort, me semble-t-il, différent, replacé et énergisé.
5. Avez-vous la même vision du monde ? Quelles différences faites-vous entre votre génération et celle de votre fille ?
Élisabeth : J’ai une vision du monde idéaliste, je suis mère de quatre enfants, et je suis convaincue que chacun peut influencer à son échelle. Dans ma génération, j’étais un ovni. Mon père était étonné de l’existence même de mon premier employeur.
A l’époque, le monde ne s’intéressait pas à la qualité des eaux, aux déchets, les réglementations étaient très limitées ou naissantes.
Il y avait aussi une croyance générationnelle que l’accès à « l’environnement » était à portée de main, gratuit, sans impact.
Je crois beaucoup à la puissance de l’éducation pour aider aux prises de conscience, je l’ai vu dans les discours et actions des écoles de mes enfants. Une différence majeure entre ma génération et celle de mes enfants est clairement la prise de conscience des impacts. Cela conduit certains au pessimisme, mais je ne suis pas de ceux-là, car j’ai vu de réels changements dans l’industrie depuis 30 ans. Je constate que l’orientation du projecteur a pris trop de temps, mais je crois profondément à la créativité de l’intelligence humaine, lorsqu’elle est orientée vers le bon objectif.
Madeleine : J’ai sûrement été marquée par la vision de ma mère, même si je ne pense pas avoir non plus une approche idéaliste. Je lui dois certainement une sensibilisation précoce aux enjeux environnementaux. Je pense avoir une vision du monde pragmatique : nous avons une grande partie des solutions, il reste maintenant à les appliquer ! Je pense que si l’éducation est clé, mais ce sont tous les imaginaires autour de nos modes de vie qu’il faut réinventer, pour aller vers une sobriété heureuse, et c’est là le plus gros défi auquel nous faisons face.
6. Comment produire sans détruire ? Quelles solutions émergeaient à l’époque ? Quelles sont-elles aujourd’hui ?
Élisabeth : En augmentant la connaissance, en étant courageux, et en prenant des décisions agiles.
Il y a des actions simples et des actions d’envergure. Je vous rapporte une anecdote : un directeur d’usine dans les années 1996 avait ‘subi’ d’un potentiel acheteur un audit environnemental dans un premier poste. A l’occasion d’un changement d’usine, il avait alors choisi de réaliser un audit à sa prise de poste pour un état des lieux et de bâtir un plan d’action. A sa propre initiative, sans directive de sa maison mère, c’était à l’époque très novateur. Dans le secteur du traitement des métaux pour l’aéronautique, il y avait notamment alors des marges de progrès très importantes sur les recyclages et traitement des eaux usées.
REACH est un très bon exemple d’action d’envergure. Ce règlement européen a obligé toute l’industrie européenne (et par capillarité au-delà de l’Europe) à instruire la connaissance de l’écotoxicité des substances chimiques. C’était, avant ce règlement européen, un domaine totalement méconnu. En dix ans, ce champ inexploré a été instruit de façon à éclairer les décisions, tant industrielles que des autorités, dans l’utilisation à long terme des substances, dont certaines sont maintenant interdites ou ciblées uniquement sur des utilisations très spécifiques.
Madeleine : Il faut sûrement produire moins et mieux. Nous avons un appétit insatiable pour la nouveauté, et le secteur numérique en est un bon exemple.
Sans que cela soit vu comme un retour en arrière, nous devons arriver collectivement à faire le tri entre le superflu et l’essentiel, inventer des modes de vie compatibles avec le respect des limites planétaires.
Les différents scénarios prospectifs que nous avons étudiés dans le cadre du mastère, comme ceux de RTE et de l’ADEME, sont de très bons outils de réflexion sur ce sujet. Les modèles de société à mettre en place et les solutions qui en découlent impliquent des actions à tous les niveaux, individuel, collectif, de la part des entreprises, de l’État, et des individus.
Pour les actions d’envergure, cela ne peut se faire sans le politique. Les États, et notamment, l’Union européenne ont des leviers très puissants qu’ils doivent actionner, mais cela demande de prendre des décisions courageuses et parfois impopulaires aujourd’hui, pour mieux préserver la capacité des générations futures à habiter sur Terre.
7. A votre avis, quels défis devra-t-on relever dans 30 ans ?
Madeleine : Un sujet crucial et qui va le devenir de plus en plus au fur et à mesure que la planète se réchauffe, c’est celui de l’adaptation. Certains changements sont inéluctables, notre environnement naturel va se transformer et nous devons nous y préparer dès aujourd’hui pour que les changements auxquels nous allons être confrontés soient moins brutaux.
Nos parents et nous-même avons grandi dans un monde aux conditions climatiques et économiques stables et prévisibles. Mes enfants, si j’en ai, grandiront dans un monde différent, et nous sommes tous collectivement responsables, toutes les générations et pas seulement la mienne, parfois affublée du terme de “génération climat”, de construire le monde dans lequel ils vivront. Je ne crois pas au clivage des générations, je suis convaincue que les changements et les défis seront mieux appréhendés collectivement. Impliquer toutes les générations dans la transition est une condition indispensable à sa réussite.
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Atelier 2tonnes
Les étudiants du MS EEDD parcours IGE ont participé à un atelier 2tonnes sur le campus de Fontainebleau de Mines Paris.
Dans un premier temps, cet atelier a permis aux étudiants de :mettre en application les savoirs et concepts acquis tout au long de leur cursus, dont l’approche systémique des enjeux environnementaux et de mieux comprendre le rôle des différents acteurs dans la transition bas-carbone.
En explorant le futur, ils ont construit progressivement leur scénario de transition bas-carbone jusqu’en 2050 et découvert ce qu’implique d’atteindre la neutralité carbone.
En effet, via une expérience immersive reposant sur des données scientifiques issues de l’ADEME, du GIEC, de l’Insee, de l’association négaWatt, de la Banque Mondiale…, l’atelier 2tonnes vise à responsabiliser les participants, sans les culpabiliser, leur faire prendre conscience de leur pouvoir d’action et enfin, leur donner envie d’agir.
En 3h et en équipe, les étudiants ont réfléchi aux coûts des actions et pris des décisions permettant de diminuer les émissions de gaz à effet de serre avec un objectif : respecter l’Accord de Paris sur le climat, c’est-à-dire maintenir le réchauffement en dessous de +2°C et si possible de +1.5°C, par rapport à l’ère pré-industrielle. Et pour cela, passer à 2 tonnes équivalent CO2 par an et par habitant d’ici 2050.
Pour conclure, cet atelier a permis à nos étudiants se sont projetés jusqu’en 2050, en découvrant les leviers individuels et collectifs de la transition écologique, et en identifiant le rôle déterminant qu’ils pouvaient y jouer.
Et vous, quel rôle allez-vous jouer dans la transition écologique ? Quel futur allez-vous contribuer à créer ? Par où allez-vous commencer ? Quelles actions, individuelles et collectives, prioriser pour optimiser son impact ?
Un grand merci à Lou Verschave et Philippe ROBERT 🌍
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Soutenances Controverses
Les étudiants du MS EEDD parcours IGE présenteront leurs travaux d’analyses de controverses environnementales ce vendredi prochain 22 mars à Paris, en amphi L106, à partir de 9h15. Ces travaux de sociologie ont été menés depuis octobre avec l’appui des chercheurs du CSI. Les 9 controverses sélectionnées ont chacune fait l’objet d’une enquête de terrain approfondie en novembre.
Vous trouverez ici une rapide description de ces controverses, avec le planning de la journée.
Vous êtes très cordialement invité.e si vous le pouvez, à assister à ces soutenances, qui feront l’objet de petites mises en scène.
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Récompenses !
Quel honneur de découvrir que nous occupons (cette année encore !) les deux premières marches du podium de l’édition 2023 du TOP 20 du classement des meilleurs Masters, MS et MBA proposé par EDUNIVERSAL EEA dans la catégorie Master Management de l'Environnement et du Développement Durable.
La première place est attribuée à notre Mastère Spécialisé Expert en Environnement et Développement Durable parcours Ingénierie et Gestion de l'Environnement (EEDD parcours IGE) et la seconde, à notre Mastère Spécialisé International Environmental Management (EnvIM).
Bravo à toute l’équipe de l’ISIGE Mines Paris-PSL pour le travail accompli et un grand merci aux étudiants qui nous accordent leur confiance chaque année.
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Le certificat économie circulaire
Transformez votre organisation par des approches et outils innovants grâce à notre certificat «Économie Circulaire » qui vise à développer la compréhension des fondamentaux de l’économie circulaire et les freins et leviers inhérents à sa mise en œuvre, à fournir aux participants les outils, méthodes et approches concrètes pour engager cette démarche transformative.
Durée de la formation : 9 jours du 21 mars au 4 juillet 2024 organisée un jour / semaine : le jeudi.
Le certificat Executif « Économie Circulaire » est délivré par Mines Paris – PSL Executive Education et Dauphine – PSL Executive Education. Date limite de dépôt du dossier de candidature (CV + lettre d’intention) : 28 février 2024.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
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EnvIM Functional Economy Project
In line with the new EU green deal framework for circular economy, is a new tendency for companies for alternative business models, to shift from the offer of products to the offer of services, adjusting to “product as a service” model for their clients.

This transfers value out of the object, but still fulfilling the client’s needs, in the objective of reducing their consumption of #esources, reduce and reuse wastes, and improving the quality and lifespan of products at the same time.
In January, three visits were organized for the EnvIM students to discover these innovations and operating activities in various sectors :
– France Plastique Recyclage PAPREC GROUP
– Recyc Matelas Europe
– Refactory – Renault
France Plastique Recyclage gives plastic bottles a second life, over a billion plastic bottles are recycled every year. In this ultra-modern facility on the banks of the Seine, 45,000 tonnes of used plastic bottles begin a #newlife every year. Whether they contained mineral water or soft drinks, all emerge from selective sorting.
Once collected, blue PET bottles are sorted again to remove labels, caps and avoid classification errors. Next the material is shredded and cleaned, being ready for extrusion melted and passed through screens to eliminate any impurities.
The obtained granulates are then purified for seven hours in a vacuum at 200°C. This mandatory stage is standardised to ensure the material is suitable for food use, and sell back to manufacturers to produce new bottles.
RECYC MATELAS EUROPE is the French leader in mattress recycling. By sorting and dismantling old used mattresses, to produce final material recovery, they transform bulky waste into a valuable resource. By optimising the recycling rate, almost 30,000 tonnes of mattresses are recycled every year.
Since 2013, having at hearth a mission for integration, the group is committed to combating exclusion by giving priority to hiring people who are far from employment. This ambition is embodied in a personalised support programme, covering both professional subjects and skills useful for integration.
Refactory Renault
The Refactory Renault is Europe’s first circular economy factory dedicated to mobility, encouraging initiatives, developing innovations to better repair, re-trofit to less carbon-intensive energies vehicles, re-energy and improved the life cycle of batteries of electric vehicles.
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Le projet DOMINOS
LE projet
(2023-2026) Conditions pour l’émergence d’une bioéconomie concertée basée sur les ressources forestières dans les territoires.
Équipe de recherche : Thomas Beaussier
Axes de l’ISIGE : Axe 1 et Axe 2
Partenaires : AgroParisTech, INRAE, Univ. de Lorraine, La Vigotte Lab
Financeur : ADEME
Résumé
Quelles sont les conditions pour faire émerger une bioéconomie durable basée sur les ressources forestières à l’échelle des territoires ?
En enquêtant dans 6 Parc Naturels Régionaux (PNR), l’ISIGE Mines Paris-PSL construira des réponses à cette question, en partenariat avec AgroParisTech, l’INRAE, l’Université de Lorraine, et La Vigotte Lab.
Ressources en bois pour la construction durable et énergie renouvelable, habitats pour la biodiversité, régulateurs du cycle de l’eau, patrimoine commun : les espaces forestiers ont de nombreux rôles clefs à jouer dans la transition écologique. La notion de bioéconomie, à la fois concept scientifique et discours politique, exerce une influence croissante sur les les pratiques dans le secteur forestier et le développement territorial.
Objectifs et méthode
Identifier les conditions nécessaires à l’émergence d’une bioéconomie concertée basée sur les ressources forestières au niveau territorial en utilisant les méthodes suivantes : entretiens semi directifs, analyse de documents, analyse de flux de matière, Analyse du Cycle de Vie (ACV).
Résultats attendus
Évaluation prospective territorialisée des impacts environnementaux des filières bioéconomiques émergentes. Développements méthodologiques pour la réalisation d’ACV à l’échelle méso, production d’indicateurs sur différentes trajectoires de transitions territoriales
Publications
Beaussier, T., Steinbach, J. (2024), “ Wood or decarbonized concrete ? First insight from a coupling between prospective LCA and Forest sector modelling ”, Society of Environmental Toxicology and Chemistry Europe 34th Annual Meeting, May 5-9, 2024, Sevilla.