Thèse : “Définition de Solutions fondées sur la Nature résilientes au changement climatique”.

La Thèse

(2024-2027) Définition de Solutions fondées sur la Nature résilientes au changement climatique.

Responsables scientifiques : Emmanuel Garbolino, André Evette, Sophie Guillon, Pierre Fleckinger
Équipe de recherche : Hanna Soto​​
Axe de l’ISIGE : Axe 1 : Sociétés, écosystèmes : prospective environnementale et trajectoires
Financeur : Institut pour la Transition 1.5 (TTI.5)
Partenaires : CERNA, INRAE, Géosciences

Résumé

Venue de Colombie, Hanna Vanesa Soto Vargas va travailler sur la définition d’une approche permettant de concevoir des Solutions d’adaptation fondées sur la Nature (SafN) résilientes au changement climatique. En effet, ce n’est pas tout d’imaginer des SafN pour répondre à nos préoccupations, comme la protection d’infrastructures par des travaux de végétalisation limitant l’instabilité des versants, encore faut-il que ces solutions soient efficaces sur le long terme au regard de la dynamique du climat.

Pendant ces trois prochaines années Hanna pourra bénéficier de l’encadrement d’Emmanuel Garbolino de l’ISIGE Mines Paris PSL, d’André Evette de LESSEM INRAE, de Sophie Guillon de Geosciences Mines Paris-PSL et de Pierre Fleckinger du CERNA Mines Paris-PSL.

Les Solutions d’adaptation fondées sur la Nature (SafN) permettent de répondre aux défis posés par le déclin de la biodiversité et de l’adaptation au changement climatique. Ces techniques sont notamment utilisées sur les forêts riveraines de cours d’eau (ou ripisylves), milieux qui accueillent une biodiversité remarquable et fournissent des services écologiques majeurs (épuration de l’eau, régulation des crues, stabilisation des berges, corridors écologiques, récréation…).

L’altération de ces services liée à des pratiques d’aménagement mal-adaptées et aux pressions du changement climatique engendre des situations à risque et des coûts élevés pour la société.  

Objectifs et méthode

La thèse qu’elle vient d’entreprendre au sein de l’ISIGE également portée par The Transition Institute I.5, repose sur une démarche prospective alliant un important travail de modélisation en écologie/génie écologique et hydrologie, des sessions de terrain et une approche économique centrée sur les services écosystémiques apportés par les SafN.

Ses travaux, qui reposent sur une approche systémique et interdisciplinaire, intègrent à la fois des observations de terrain et le développement de modèles prospectifs en sciences de données.

Le présent projet de thèse vise à proposer des outils pratiques pour le développement de techniques de génie végétal des berges de cours d’eau résistantes, résilientes et durables vis-à-vis du changement global, en adoptant une démarche profondément interdisciplinaire, systémique et prospective de type « Ecosystem-based Approach  –  EbA » croisant l’ingénierie écologique, l’écologie végétale, l’hydraulique, l’économie, la géographie des risques, l’aménagement et la modélisation. 

Bienvenue Hanna

Nous souhaitons la bienvenue à Hanna Vanesa Soto Vargas qui rejoint le pôle Recherche de l’ISIGE Mines Paris-PSL.

Venue de Colombie, Hanna Vanesa Soto Vargas va travailler sur la définition d’une approche permettant de concevoir des Solutions d’adaptation fondées sur la Nature (SafN) résilientes au changement climatique. En effet, ce n’est pas tout d’imaginer des SafN pour répondre à nos préoccupations, comme la protection d’infrastructures par des travaux de végétalisation limitant l’instabilité des versants, encore faut-il que ces solutions soient efficaces sur le long terme au regard de la dynamique du climat.

La thèse qu’elle vient d’entreprendre au sein de l’ISIGE également portée par The Transition Institute I.5, repose sur une démarche prospective alliant un important travail de modélisation en écologie/génie écologique et hydrologie, des sessions de terrain et une approche économique centrée sur les services écosystémiques apportés par les SafN.

Pendant ces trois prochaines années Hanna pourra bénéficier de l’encadrement d’Emmanuel Garbolino de l’ISIGE Mines Paris PSL, d’André Evette de LESSEM INRAE, de Sophie Guillon de Geosciences Mines Paris-PSL et de Pierre Fleckinger du CERNA Mines Paris-PSL.

Nous lui souhaitons un franc succès pour la conduite de ce projet.

Découvrez son interview

Hanna a rejoint le Pôle Recherche l’ISIGE en novembre 2024 pour réaliser une thèse financée par The Transition Institue 1.5 sur le développement d’une méthode pour définir des Solutions d’adaptation fondées sur la Nature (SafN) résilientes au changement climatique, en particulier pour stabiliser des berges où se trouvent des infrastructures. Elle est encadrée par Emmanuel Garbolino (ISIGE, Mines Paris PSL), Andrée Evette (LESSEM, INRAE ), Sophie Guillon (Centre de Géosciences, Mines Paris PSL) et Pierre Fleckinger (CERNA, Mines Paris PSL). Ses travaux, qui reposent sur une approche systémique et interdisciplinaire, intègrent à la fois des observations de terrain et le développement de modèles prospectifs en sciences de données.

D’où viens-tu Hanna ?

Je viens de Colombie, j’étais une bonne élève passionnée de sciences exactes, la littérature colombienne et la musique : choisir ce que je voulais étudier était compliqué. Finalement, j’ai opté pour l’ingénierie environnementale et la musique dans l’université de Los Andes en Colombie.

C’est à ce moment que je suis tombée amoureuse de la qualité de l’air et que, quelques années plus tard, j’ai suivi un master en ingénierie environnementale axé sur ce domaine. Pendant que je travaillais sur mon projet final pour mon master, j’ai suivi une formation certifiante en science des données et machine learning. Tout cela m’a beaucoup aidée à acquérir une expérience professionnelle variée dans le secteur du tech, pétrole et gaz et finances.

Quand as-tu eu “le déclic” pour agir pour la transition écologique ?

A l’université. J’avais beaucoup de cours sur l’environnement. Mais, c’est surtout lorsque j’ai commencé à découvrir la Colombie en dehors des grandes villes que cela a eu un impact. J’ai eu l’opportunité de connaître certains écosystèmes spécifiques de mon pays, et j’ai réalisé que nous devions prendre soin de toute notre biodiversité, environnement et patrimoine naturel. Avec sa biodiversité exceptionnelle, la Colombie est classée parmi les pays mégadivers au monde, notre économie dépend de la nature pour continuer à fonctionner. Notre opportunité pour se développer doit venir de cette richesse naturelle.

Une personnalité / des travaux qui t’inspire(nt) ?

Toutes les personnes qui passent dans ma vie et qui me montrent comment on peut améliorer celle des autres, même face à des tâches complexes, avec motivation. D’un autre côté, les travaux qui m’inspirent sont ceux qui cherchent à innover tout en prenant en compte les enjeux écologiques et sociaux actuels.

Au quotidien, quels types de mesures mets-tu en place pour protéger la planète ?

Je fais attention surtout aux moyens de transport utilisés et à l’alimentation. Végétarienne depuis 5 ans, je connais l’impact que la consommation de viande a sur l’environnement, réduire cette consommation est primordial. Je viens de m’installer en France, avant mon arrivée, j’utilisais toujours le vélo ou la trottinette pour mes déplacements.

Une chose qui te faisait avancer étudiante et qui continue de t’animer aujourd’hui ?

Le changement climatique et l’inconnu. Je suis convaincue que nous ne savons rien, mais que nous devons faire des efforts pour apprendre et ouvrir notre esprit face à un monde qui change rapidement. Si aujourd’hui nous sommes confrontés à des problèmes socio-politiques et écologiques, s’informer, apprendre et partager avec les autres permettront de trouver des solutions à diverses échelles.

Thèse : “Les pratiques des entreprises et institutions financières en matière ​ de protection de la biodiversité.”

(2024-2027)  Les pratiques des entreprises et institutions financières en matière ​ de protection de la biodiversité.

Responsables scientifiques : Emmanuel Garbolino, Franck Aggeri, Rémi Beulque
Équipe de recherche : Astrid Ponsot Le Chippey
Axe de l’ISIGE : Axe 2 : Territoires, organisations et entreprises : écologisation des pratiques
Financeur :  CGS, TBS​, The Transition Institute 1.5

Résumé

Quels sont les liens entre biodiversité et entreprises ? Comment les entreprises gèrent-elles leurs dépendances et leurs impacts vis-à-vis de la biodiversité, en particulier dans le contexte du changement climatique que nous connaissons actuellement ?

C’est sur ces questions que s’inscrit la thèse “Protection de la biodiversité en entreprise et dans les institutions financières : instrumentation, pratiques, limites et perspectives” que mène Astrid Ponsot Le Chippey, ancienne élève du MS EEDD parcours IGE.

Cette thèse est soutenue financièrement par The Transition Institute 1.5 de Mines Paris PSL et elle s’inscrit dans une co-direction associant Franck Aggeri du Centre de Gestion Scientifique (CSG) de Mines Paris-PSL (centre de rattachement académique), Rémi Beulque de Toulouse Business School (TBS) et Emmanuel Garbolino de l’ISIGE.

Objectifs et méthode

L’objectif de cette thèse est d’éclairer les actions collectives et accompagner les organisations pour la mise en œuvre de pratiques plus respectueuses de la transition écologique. Les méthodes utilisées sont l’analyse des systèmes d’action, des pratiques et des contextes socio-économiques, des entretiens et l’observation participante ainsi que la modélisation​.

Cette thèse possède un caractère interdisciplinaire fort dans la mesure où elle vise à articuler les sciences de gestion, la finance responsable, l’ingénierie écologique et la modélisation prospective en écologie et environnement.

Émile BALEMBOIS

Émile Balembois
                                      

Doctorant
EVS, École des Mines de Saint-Étienne
ISIGE Mines Paris-PSL

Mail : emile.balembois@emse.fr

BIOGRAPHIE

Je suis actuellement doctorant à l’UMR 5600 EVS (Environnement Ville Société) à l’École des Mines de Saint-Étienne. Mon doctorat, financé par l’Institut Mines-Telecom est dirigé par Natacha Gondran (EVS – École des Mines de Saint-Étienne) et co-encadré par Daniel Florentin (ISIGE – Mines Paris-PSL) et Antoine GIRET (EVS – École des Mines de Saint-Étienne). Ce doctorat porte sur le développement de méthodologies d’évaluation de politiques locales d’usage des sols intégrant à la fois le cadre des limites planétaires et les enjeux de justice sociale.

Mon parcours en quelques mots

Je suis diplômé en 2022 d’une formation à dominante en sciences de l’environnement (Ecole Polytechnique) avec une dernière année de spécialisation en sciences sociales et écologie (AgroParisTech). Cette dernière m’a permis de construire ce projet de doctorat après 1 an de travaux sur la thématique de la transition énergétique au sein de l’association négaWatt.

THÈMES DE RECHERCHE

Mes recherches portent sur la possibilité de mobiliser le cadre des limites planétaires en tant qu’outil d’aide à la décision politique territoriale. Elles se concentrent plus spécifiquement sur les politiques d’usages des sols qui ont un impact sur plusieurs de ces limites.

Cette recherche est accompagnée par France Ville et Territoires Durable, une association qui fait régulièrement des ateliers sur ces questions auprès d’Établissement public de coopération intercommunale à travers la France.

Mots-clés : limites planétaires, usage des sols, évaluation des politiques publiques locales, durabilité absolue, résilience.

Disciplines : sciences de l’environnement, géographie.

PROJETS DE RECHERCHE

–  ECOlogisation du MODèle économique des AMénageurs – ECOMODAM (projet financé par l’ANR – 2023-2027).