Prix de Thèse sur la Ville 2023 – 18ème édition

Le grand prix 2023 est décerné à … Agnès Bastin !

Un grand bravo à notre chercheuse post-doctorante en urbanisme et environnement pour sa thèse :

« Des métabolismes territoriaux en transformation ? Gouvernance des matériaux de chantier et expérimentations de nouvelles valorisations en Île-de-France et dans la région de Bruxelles » soutenue à l’INSTITUT D’ÉTUDES POLITIQUES DE PARIS – SCIENCES PO sous la direction d’Éric Verdeil.

Le saviez-vous ?

Organisé par le PUCA – Plan Urbanisme Construction Architecture et l’Association pour la Promotion de l’Enseignement et de la Recherche en Aménagement Urbanisme (APERAU Internationale), le Prix de thèse sur la ville a pour objet de récompenser les meilleures thèses de doctorat soutenues en France ou à l’étranger, rédigées en langue française :

☑ révélant des façons nouvelles ou renouvelées de saisir les enjeux contemporains de la ville, du fait urbain, et d’en appréhender les transformations, y compris selon une approche historique ;

☑ contribuant à éclairer voire interpeller l’action sur la ville et les espaces urbanisés, les activités de l’ensemble des opérateurs urbains, que ce soit dans le cadre de leurs politiques publiques, de leurs pratiques professionnelles, ou de la gestion urbaine.

Par ici pour découvrir les lauréats de l’édition 2023 : https://lnkd.in/eCZfwSi3

Les élèves ingénieurs de l’École des Mines de Paris face aux enjeux écologiques

LE PROJET

(2022 – 2026) Les élèves ingénieurs de l’École des Mines de Paris face aux enjeux écologiques

Responsable scientifique : Cécile Schwartz  (ISIGE Mines Paris)
Partenaires : AFS​, CSI​, Réseau Ingenium​, Réseau Epsi
Axe 3 de l’ISIGE Mines Paris-PSL : Pédagogie des transitions
Financeur : Ressources propres​, Presses des Mines

RÉSUMÉ

Cécile Schwartz, ingénieure civile des Mines de Paris et coordinatrice pédagogique du MS EEDD parcours IGE au sein de l’ISIGE Mines Paris-PSL conduit une étude, centrée sur les choix et engagements des élèves et jeunes diplomé.es de Mines Paris face aux urgences environnementales.

A travers l’exemple de l’École des Mines de Paris, cette étude propose une analyse des processus individuels et collectifs conduisant les jeunes ingénieurs à s’engager de manière plus en plus importante dans des trajectoires professionnelles en lien avec les urgences environnementales, ainsi qu’une identification d’éléments facilitant ces processus au sein de l’École.

Tel est l’objet de l’étude présentée en comité pédagogique le 22 juin dernier au cours duquel Cécile Schwartz a présenté les premiers éléments d’une analyse qui s’inscrit dans un projet d’études plus large, centré sur les choix et engagements des élèves et jeunes diplomé.es de Mines Paris face aux urgences environnementales.

Objectifs et méthode

Cette première analyse repose sur les 400 réponses d’élèves et jeunes diplomé.es P12 à P22 au questionnaire administré en ligne du 14 novembre au 7 décembre 2022 dans le cadre de l’UE14. Elle s’appuie également sur le contenu du discours prononcé le 1er octobre 2022 à l’occasion de la cérémonie de remise des diplômes, ainsi que sur une quinzaine d’entretiens menés auprès de jeunes diplômés et élèves de l’École.

A travers l’exemple de l’École des Mines de Paris, cette étude propose une analyse des processus individuels et collectifs conduisant les jeunes ingénieurs à s’engager de manière plus en plus importante dans des trajectoires professionnelles en lien avec les urgences environnementales, ainsi qu’une identification d’éléments facilitant ces processus au sein de l’École.

Un cheminement personnel profond

Les jeunes ingénieurs sont de plus en plus nombreux à prendre position pour les causes environnementales. Ces engagements font suite à un cheminement personnel profond : la compréhension scientifique des dynamiques de destruction des équilibres biophysiques planétaires induit une modification de leur rapport au monde, et les conduit à s’affranchir des représentations du progrès technologique et de réussite personnelle dont ils héritent. Pour pouvoir agir avec efficacité en conformité avec leurs engagements, les jeunes ingénieurs doivent composer avec ces nouvelles terrifiantes, selon les mots de Bruno Latour, et affronter leur sphère personnelle et la complexité du système économique et ses résistances.

A partir d’entretiens réalisés entre les prises de paroles d’octobre 2022 et octobre 2023 faites à l’occasion des cérémonies de remise des diplômes, cette étude se propose de montrer ce cheminement individuel mais aussi collectif dans le cas des jeunes ingénieurs de l’École des Mines de Paris. Elle décrit les processus de métabolisation individuelle et collective de leurs émotions, et de mobilisation dans le champ professionnel de la transition écologique. Elle montre également comment l’ancrage de l’École dans le monde industriel, son lien à la matière ainsi que la proximité des élèves entre eux mais aussi avec le corps enseignant et les chercheurs, facilitent ces processus, avec, en l’espace d’une année, une quasi dé-marginalisation de ce type d’engagement.

L’étude se propose d’explorer plusieurs thèmes d’études

Face aux « nouvelles terrifiantes » (selon le mot de Bruno Latour) des urgences environnementales et de leurs impacts destructeurs pour la planète, les jeunes diplômés de grandes écoles multiplient les appels à des changements profonds de société. Avec pour terrain l’École des Mines de Paris, cette étude éclaire les processus individuels et collectifs de prise de conscience de ces enjeux et de mobilisation vers l’action. Comment ces jeunes ingénieurs composent-ils avec leurs émotions? Comment se préparent-ils à agir et à affronter, de l’intérieur ou de l’extérieur, la complexité et l’inertie du système économique ? Quels sont les éléments de l’écosystème académique qui peuvent faciliter ces processus de compréhension et de mobilisation ?

  • Les processus d’appropriation individuels et collectifs par cette génération des enjeux et des émotions liés aux urgences environnementales.
  • L’évolution des choix professionnels des jeunes ingénieurs en fonction de ces enjeux, leur vision de la responsabilité et du rôle des ingénieurs dans les réponses à apporter à ces défis.
  • Les spécificités liées à l’histoire et à la pédagogie de l’École des Mines dans ces processus de prise de conscience et d’engagement individuel et collectif.

Les premières pistes

Si les répondants expriment en grande majorité tristesse face aux enjeux environnementaux, dans une moindre mesure anxiété, peur ou encore colère, ils sont une large majorité à faire part de leur motivation à agir. Plus de la moitié des répondants indiquent avoir ressenti un sentiment de dissonance entre leurs convictions personnelles et ce qui est attendu dans le métier d’ingénieur. La prise de conscience de la complexité systémique de ces enjeux renforce chez les élèves ingénieurs la réflexivité sur la responsabilité et le rôle de l’ingénieur, ainsi que les questionnements sur les choix de trajectoires professionnelles.

Les jeunes ingénieurs interrogés déclarent préférer utiliser leurs compétences pour agir sur le monde industriel et économique de l’intérieur, de manière structurelle et rapide. Parmi les jeunes diplomé.es, nombreux ont le sentiment d’avoir déjà choisi une voie professionnelle en cohérence avec les enjeux de décarbonation. De manière très majoritaire, les répondants estiment que l’École des Mines les préparent à apporter des éléments de réponse à ces enjeux dans un cadre professionnel.

Conscients de la chance qu’ils ont de recevoir l’enseignement proposé par l’École des Mines, plusieurs expriment avoir la responsabilité de contribuer à changer l’industrie de l’intérieur, plutôt que d’opter pour des trajectoires professionnelles plus radicales, à « l’extérieur », tout en refusant d’intégrer les grandes entreprises liées aux énergies fossiles.

En ce sens, le discours du 1er octobre 2022, qui a réuni 20 jeunes diplomé.es sur scène, non seulement visait à sensibiliser leurs proches à ces enjeux, mais il a permis également de démarginaliser des émotions et des engagements qui pouvaient être vécus il y a encore peu comme porteurs de déclassement. Les trajectoires professionnelles engagées au service de la décarbonation du système économique, et particulièrement de l’industrie, semblent en passe dans les promotions en cours, de devenir des trajectoires classiques.

COMMUNICATION

  • Ingénieries & Anthropocène ? Nouveaux enjeux, nouveaux parcours en sciences humaines et sociales. Colloque International organisé le jeudi 12 décembre 2024  au CNAM, Paris, par le Réseau Ingenium, en collaboration avec EPSI et l’OFC.
    Atelier 7 : compétences en anthropocène : face aux urgences environnementales, le processus de transformation par métabolisation des émotions et mobilisation inter-acteurs d’un écosystème académique – Cas de l’École des Mines de Paris.

Publication

Retour d’expérience / École des Vivants

Quelques mots sur Pierre-Henri Bournazel, étudiant IGE 2022-23

“L’actualité internationale nous rappelle constamment l’emballement climatique, les problématiques d’épuisement des ressources et plus globalement la mise sous tension du système Terre.”

L’intérêt que Pierre-Henri Bournazel – étudiant du MS EEDD parcours IGE – porte à ces questions a évolué progressivement. Sa prise de conscience réalisée et après le calcul de son empreinte carbone, Pierre-Henri a souhaité en tant que citoyen limiter son impact sur l’environnement, la naissance de ses filles confirmant la détermination de sa démarche. Désormais, afin de sensibiliser sans culpabiliser et expliquer le changement climatique en misant sur la force du collectif, il anime des Fresques du Climat et a intégré le MS EEDD parcours IGE en 2022.

Pour clôturer en beauté – et avec sens – l’année de formation à l’ISIGE Mines Paris-PSL, les étudiant.es du Mastère Spécialisé IGE ont terminé leur formation par un séjour immersif à l’École des Vivants. Une semaine – riche en découvertes, partages et rencontres – qui résonne fortement avec cette année d’enseignement. De retour de son voyage de fin d’étude, Pierre-Henri a accepté de répondre à nos questions.

 

 

Pierre-Henri Bournazel, étudiant IGE, à l'Ecole des Vivants
Pierre-Henri Bournazel, étudiant IGE, à l’École des Vivants

Découvrez le témoignage de Pierre-Henri Bournazel

En quoi cette semaine à l’École des Vivants fait-elle sens pour toi dans le cadre de la formation IGE ?

Cette semaine à l’École des Vivants était un très bon moyen de conclure le programme de formation du MS EEDD parcours IGE. Elle était parfaitement intégrée dans le dernier module « changer d’échelle ». En effet, pouvoir travailler sur des cas concrets de prospectives à l’échelle d’un territoire nous a demandé de nous appuyer sur tout un panel de connaissances abordées durant nos mois de cours en prenant en compte les spécificités du secteur de la Z.E.S.T.E (Zone d’Expérimentation Sociale, Terrestre et … Enchantée).

Pour ma part, j’ai travaillé sur l’enjeu du déploiement des Low Tech. Avec mon groupe composé de 5 élèves, nous avons développé notre réflexion autour des problématiques liées aux potentielles ruptures d’approvisionnement des technologies gourmandes en métaux rares. Nous avons imaginé les conséquences sur les possibilités d’isolation et de chauffage du bâtiment sur le long terme, ou sur la mobilité qui est un réel enjeux dans la région. Tout ceci était passionnant et le fait de pouvoir bâtir des propositions concrètes basées sur les notions vues en cours a vraiment été un travail enrichissant.

Quels liens peux-tu faire entre le projet de l’École des Vivants et celui du MS EEDD parcours IGE ?

Les deux projets portent la volonté de sensibiliser et embarquer leurs audiences respectives en redéfinissant notamment le rapport de l’Homme à son environnement. Nous avons retrouvé à l’École des Vivants des sessions théoriques, notamment sur la construction d’un scénario ou sur l’intelligence collective. Au travers de balades, visites et rencontres avec les intervenants, nous avons également pu ressentir le territoire sur lequel nous avons atterri durant ces quelques jours.

L’expérimentation réalisée lors de la restitution théâtrale de fin de semaine a été un moment très riche de notre séjour. Les attentes étaient ambitieuses et exigeantes, mais les retours étaient constructifs et bienveillants. Tête-Cœur-Corps, c’est exactement ce que j’ai pu ressentir durant ces quelques mois passés au sein du MS EEDD parcours IGE. Voilà comment pour moi ces deux projets entrent en résonance.

Quelles images gardes-tu, quelles idées, quels déclics ?

J’ai personnellement été très marqué par la puissance du projet de l’École des Vivants. Les membres permanents de la Z.E.S.T.E ont réellement fait un choix de vie en accord avec leurs convictions. Ils assument complètement que le projet en est à ses débuts et qu’il doit donc se construire. Ils nous ont demandé notre avis, notre ressenti, et étaient à l’écoute de nos retours. En ce sens c’était motivant pour nous de pouvoir apporter notre (petite) pierre à l’édifice.

J’ai par ailleurs été assez marqué par l’engagement de l’équipe et notamment d’Alain et sa famille. Il faut du courage et de la volonté pour lancer ce projet en ne partant de rien. Ils ont une idée de ce qu’ils recherchent sur le long terme, mais en définissant au fur et à mesure le chemin pour y parvenir à travers un réel engagement personnel. C’était très inspirant pour nous, étudiants, qui sommes en phase de construction ou de redirection.

Un exemple pour ma part était le champ libre, au sens propre comme au figuré, octroyé pour nos représentations de fin de semaine. Nous avons pu façonner ce morceau de terrain comme nous l’entendions, en utilisant de multiples objets afin de créer notre décor et se l’approprier. Il n’y avait pas de réelle limitation, et nous avons mis deux jours à préparer notre scène qui n’a servi que pour quelques minutes au final.

Nous aurions pu décider de faire quelque chose de plus simple, de plus minimaliste, le résultat n’aurait pas été le même. Ça peut sembler trivial, mais à titre personnel, cette liberté m’a inspiré, il ne sert à rien de se mettre des barrières là où elles ne sont pas nécessaires.

Quels sont les moments forts pour toi de cette semaine ?

Tout au long de la semaine, Alain et les membres de la Z.E.S.T.E nous ont parlé de l’importance de s’intégrer pleinement dans le territoire, de pouvoir coopérer, créer des liens et privilégier les échanges avec les habitants de la Vallée. C’est un élément présent dès l’origine du projet et il n’était pas question pour l’École des Vivant de demeurer coupée du monde qui l’entoure.

Nous l’avons par exemple vu de manière très concrète dans nos assiettes, puisque beaucoup de produits que nous avons dégustés venaient des producteurs aux alentours. Pour aider au maraichage, des éleveurs locaux aident et fournissent du fumier ou de quoi réaliser le paillage. Yves est également impliqué dans la commune en étant conseiller municipal.

Un moment important pour moi a donc été de voir le nombre de personnes venant de la région qui se sont déplacées pour voir nos représentations de fin de semaine. C’était pour nous un exercice pédagogique, et je ne suis pas vraiment certain que l’évènement était très « vendeur ». Mais énormément de monde s’est déplacé pour nous voir, il y avait des familles, des curieux, des voisins.

Ça m’a vraiment agréablement surpris car nous sentions que tous ces spectateurs d’un soir étaient intéressés par ce qu’il se passe à l’École des Vivant. Ces personnes ne se connaissaient pas toutes, mais elles étaient présentes, réunies autour de nous et du projet porté par la Z.E.S.T.E. Cela a parfaitement illustré les propos qui nous avaient été tenus pendant les jours précédents et j’en garde un très bon souvenir.

Conclusion

J’ai enfin particulièrement apprécié cette période avec le reste de la promotion. Il s’est vraiment passé quelque chose de fort durant ces mois de cours. Cela m’a fait du bien de trouver un groupe avec qui je me sentais aligné sur des valeurs communes. Pouvoir passer un moment privilégié avec l’ensemble de la promo ainsi que l’équipe encadrante était pour moi le point d’orgue de cette année. Nul doute que nous resterons longtemps en contact et continuerons d’échanger, tant du point de vue professionnel que personnel.

Shooting Photo / Born in… PPM

SHOOTING PHOTO / Born in… PPM

Découvrez le shooting de “Born in PPM” réalisé par la talentueuse photographe Mary-Lou MAURICIO en compagnie de la Promo RSEDD 2023 de l’ISIGE Mines Paris-PSL.

Saviez-vous que chaque année, l’activité humaine émet de plus en plus de CO₂. Ce gaz se concentre pour une très grande partie dans notre atmosphère, et sa concentration s’exprime en PPM (Parties Par Million) soit le nombre de molécules de CO₂ par million de molécules de l’air. Au cours du siècle dernier, la concentration en CO₂ est ainsi passée d’environ 300 PPM à 417 PPM, un taux que la Terre n’a pas connu depuis 4 millions d’années.

C’est pour cela que, il y a une semaine, les étudiants du MS RSEDD de l’ISIGE Mines Paris-PSL ont participé au projet artistique de Mary-Lou MAURICIO, une photographe engagée, en présentant le taux de concentration en CO₂ de leur année de naissance lors d’une prise de vue.

L’objectif du projet est de sensibiliser le grand public au dérèglement climatique, à travers une expression, orale d’abord via un mini-interview avec la personne prise en photo et corporelle ensuite.

Mary-Lou Mauricio illustre en images des projets dans les domaines de la transition écologique et de la consommation responsable. Portraitiste et membre du mouvement 1% pour la planète, Impact France et associée de Time For The Planet, Mary-Lou MAURICIO met en lumière des personnes investies dans des projets solidaires ou éco-responsables.

Bref, des acteurs qui cherchent à explorer de nouvelles solutions pour faire bouger les lignes, à l’instar de nos étudiants.

 

Projet Born In PPM
Projet Born In… PPM

Une belle réussite pour ce projet artistique ayant pour vocation de démontrer l’accélération de la concentration en CO₂ depuis la révolution industrielle.

Un grand merci à Aurélie DE RATULD, Jonathan Recluse, Eric Vulpi, Elodie Rolland, Victoria Vincent, Clémence Racimora pour leur créativité.

Plus d’infos sur : www.borninppm.com

Retour sur le voyage de fin d’année de la Promo IGE 2022-23

Les étudiant.es du Mastère Spécialisé IGE ont terminé leur formation par un séjour immersif à l’École des Vivants. Une semaine – riche en découvertes, partages et rencontres – pour clore en beauté – et avec sens – cette année de formation à l’ISIGE Mines Paris-PSL.

Retour sur le voyage de fin d’année IGE 2022-23
Retour sur le voyage de fin d’année IGE 2022-23

 

Placé sous le signe de l’écologie et de la résilience territoriales, mais aussi de la prospective et du récit, ce voyage de fin d’études dans les Alpes du Sud  a permis aux étudiants de mettre en application l’ensemble de leurs acquis de l’année (savoirs : empreinte carbone, climat, low tech, éco conception, économie circulaire, bioéconomie, droit, gouvernance écolieu, scénarios sociétaux 2050, résilience territoriale, résilience, … et savoir-faire : travailler en mode projet, intégrer une vision transverse et systémique avec des changements d’échelle, …).

Retour sur le voyage de fin d’année IGE 2022-23
Retour sur le voyage de fin d’année IGE 2022-23

A partir de témoignages d’acteurs et élus de la région, complété par un atelier de scénarisation dispensé par Alain Damasio, les étudiant.es ont réalisé avec son appui et celui de son équipe, une représentation itinérante de la vie de la vallée à horizons 2035 et 2050,, articulant différentes dimensions, échelles de temps et espace. Bref, un véritable exercice de funambule.

Retour sur le voyage de fin d’année IGE 2022-23
Retour sur le voyage de fin d’année IGE 2022-23

Grâce à la complémentarité de leurs différentes formations, à la forte cohésion de groupe et à l’esprit de coopération, les étudiant.es ont relevé ensemble ce défi !

Habités par l’envie de faire bouger les lignes. Désormais, nos étudiants ont toutes les cartes en main  pour être  de véritables acteurs de la transition écologique, et imaginer un monde de demain à la fois désirable et réaliste.

Découvrez l’interview de Laura, étudiante IGE. 

En quoi cette semaine à l’École des Vivants, qui a pris place en fin de cursus du MS IGE, fait-elle sens pour toi dans le cadre de la formation IGE ?

La semaine que nous avons passée à l’École des Vivants correspond à plusieurs objectifs pédagogiques du MS IGE et a permis de clôturer en beauté la période de cours. De plus, dans la continuité des nombreux projets et travaux de groupe menés tout au long du semestre, le séjour à l’École des Vivants a contribué à souder les étudiants de la promo et à former un collectif solide sur lequel on peut s’appuyer pour la suite, ce qui est un des objectifs du MS. Parallèlement, il nous a aussi permis de prendre du recul, de sortir du cadre parisien pour voir à quoi peut ressembler de façon concrète un projet d’expérimentation sociale et politique sur le territoire. De plus, je trouve que la formation IGE nous a montré un panel assez large de ce qu’il est possible de faire pour participer et s’engager dans la transition écologique et sociale et le séjour à l’École des Vivants en fait partie. Finalement, les travaux de prospective et de scénarisation que nous avons réalisés nous ont aidés à nous projeter dans le futur sur différentes thématiques très concrètes (maraîchage, biodiversité, eau…) et à réfléchir aux futurs souhaitables selon nous.

Quels liens peux-tu faire entre le projet de l’École des Vivants et celui du MS IGE de l’École des Mines de Paris ? Comment ces 2 projets entrent-ils en résonance ?

Je pense que les 2 projets sont des terrains d’expérimentation et d’échanges qui ont pour objectif de donner des pistes à leurs participants (étudiants, stagiaires, associés, visiteurs..) pour faire évoluer la société vers plus de résilience, vers une prise en compte globale des enjeux de développement durable, vers un système plus équitable, de la manière qui convient le mieux à chacun. Ce sont des opportunités de se réinventer, de tester de nouvelles choses, de sortir de sa zone de confort.

Avec quoi repars-tu ? Quelles images gardes-tu, quelles idées, quels déclics ?

Je repars avec des beaux paysages plein les yeux, l’énergie d’un groupe sur lequel je peux compter, de la motivation, de la joie, l’envie de continuer à rêver d’un monde meilleur, l’envie de prendre le temps de ralentir et ne pas vivre constamment dans l’urgence. Je garde l’idée que ça fait du bien de rêver parfois, que c’est possible de trouver un équilibre entre temps pour soi et partage et qu’avec un peu d’imagination et de folie, on peut créer de belles choses.

Quels sont les moments forts pour toi de cette semaine, en complément des temps plus pédagogiques?
Les moments forts pour moi sont l’arrivée à pied, avec nos sacs à dos, sur le lieu de l’École des Vivants qui est magnifique, les soirées passées à discuter, jouer, ou danser dans la salle commune, la randonnée jusqu’au sommet voisin où nous avons partagé l’apéro, le moment où tout le monde a chanté avec moi quand je jouais du ukulélé, les couchers de soleil (=>photo coucher de soleil ?), les discussions dans le gîte en fin de soirée avant d’aller dormir, les adieux émouvants lorsque les premières personnes du groupe ont dû partir et enfin les représentations des différents groupes au milieu de la montagne. Pleins de très beaux souvenirs !(moments inoubliables ?)

Soutenances des controverses environnementales

Initiée à l’École des Mines Paris-PSL il y a 40 ans, notamment par Bruno Latour, l’analyse des controverses scientifiques et techniques fait partie de l’ADN de l’École.

Elle permet de comprendre comment se construisent les connaissances scientifiques et solutions techniques, comment elles s’actualisent dans des discours (littérature scientifique, débat politique, etc.) et dans des objets disputés à la fois par le public, les scientifiques et les décideurs.

L’analyse des controverses scientifiques et techniques fait partie de l’ADN de l’École des Mines
L’analyse des controverses scientifiques et techniques fait partie de l’ADN de l’École des Mines

 

Depuis sa création en 1992, le MS EEDD parcours IGE de l’ISIGE Mines Paris-PSL, en coopération avec le Centre de Sociologie de l’Innovation, propose à ses étudiants de travailler tout au long de leur cursus sur des controverses liées à des sujets environnementaux.

– Accompagnés pendant cinq mois par trois enseignants-chercheurs du CSI, les étudiants du MS EEDD parcours IGE ont mené neuf enquêtes, par petits groupes, en allant deux journées sur le terrain, au contact et surtout, à l’écoute des protagonistes de sujets environnementaux controversés.

– Ils ont ensuite identifié les points autour desquels se structurent les discussions et les conflits, mis en évidence les visions antagoniques qui s’affrontent et analysé les forces en présence et les stratégies des différents acteurs pour faire entendre leurs points de vue.

Comprendre comment se construisent les connaissances scientifiques et solutions techniques,
Comprendre comment se construisent les connaissances scientifiques et solutions techniques,

 

Ce travail a débouché sur la rédaction d’un rapport d’analyse confidentiel.

Vendredi 24 mars, les 9 groupes ont présenté les résultats clés de ces différents travaux lors d’une journée de soutenance.

Nos étudiants de travailler tout au long de leur cursus sur des controverses liées à des sujets environnementaux.
Nos étudiants travaillent tout au long de leur cursus sur des controverses liées à des sujets environnementaux.

 

Bravo aux étudiants pour leurs restitutions claires et vivantes et un grand merci aux trois enseignants-chercheurs du CSI Madeleine Akrich, Jérôme Denis, Fabian Muniesa pour leur implication dans ce projet.

[INVITATION – PROJECTION DÉBAT] “Sale eau”, un documentaire produit par le service partage des savoirs de PSL

[INVITATION – PROJECTION DÉBAT]
📆 Jeudi 23 mars à 18h45 au Pavillon de l’Eau

💧 À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau et dans le cadre de l’exposition « L’eau ça turbine », l’Université PSL Paris Sciences & Lettres et Eau de Paris ont le plaisir de vous convier à une projection débat autour du documentaire “Sale Eau” auquel Daniel Florentin – maître Assistant en Environnement et Études Urbaines pour l’ISIGE Mines Paris-PSL – a participé en tant qu’expert en eau urbaine.

Un documentaire qui suit le fil de l’eau, cette grande boucle qui part du milieu naturel et qui finit par y retourner, on y découvre au passage toute la science et l’ingénierie qui se déploie en coulisses.

🎥 La projection du documentaire “Sale Eau” produit par le service partage des savoirs de PSL sera suivie d’un débat animé par Mathieu Rouault, journaliste scientifique à Grand Labo en présence de :

☑ Armelle bernard, Directrice de l’Expérience Client à Eau de Paris

☑ Béatrice Sibial-Benayoun, Représentante de l’association UFC-Que Choisir

☑ Hélène BLANCHOUD, Biogéochimiste à l’École Pratique des Hautes Études – PSL

📣 Entrée libre sur inscription : https://lnkd.in/eZr3xiMb

Exposition itinérante // “Les minéraux, au cœur de la transition énergétique”

Si les diamants sont éternels ….ce n’est pas le cas des ressources minérales. Afin de sensibiliser le grand public sur la raréfaction des ressources minérales, les étudiants IGE ont monté une exposition qui se veut itinérante intitulée “Les minéraux, au cœur de la transition énergétique” composée de 7 kakemonos. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez accueillir cette exposition dans votre structure.

Les minéraux, au cœur de la transition énergétique
Inauguration de l’exposition itinérante intitulée : “Les minéraux, au cœur de la transition énergétique”


Le réchauffement climatique est causé en grande partie par les émissions de gaz à effet de serre issus des énergies fossiles. En parallèle de la sobriété et des gains en efficacité, nos sociétés doivent apprendre à se passer le plus possible de ces énergies, et mettre en place de nouveaux mix énergétiques.
Toutefois, la réduction de notre dépendance aux énergies fossiles passe bien souvent par une utilisation accrue de ressources minérales. Or ces ressources, issues de la croute terrestre, sont épuisables à plus ou moins long terme.

Réalisée par les étudiants du Mastère Spécialisé IGE de l’ISIGE Mines Paris-PSL, cette exposition vous permettra de découvrir 6 des minéraux clés de la transition bas carbone : cuivre, nickel, lithium, platine, cobalt, terres rares.

Inauguration de l'exposition itinérante intitulée : "Les minéraux, au cœur de la transition énergétique"
Inauguration de l’exposition itinérante intitulée : “Les minéraux, au cœur de la transition énergétique”

Quelle croissance de la demande ? Quels enjeux industriels, environnementaux et sociaux ? Quelles tensions sur les réserves ? Quels risques géopolitiques ? Quelles possibilités de recyclage ?

Dans le cadre d’un module intitulé « Interroger et analyser les défis clefs de demain », les étudiants ont exploré les enjeux climat et énergies, et la manière dont les ressources minérales peuvent aider nos sociétés dans leur transition vers un monde bas carbone.

Inauguration de l'exposition itinérante intitulée : "Les minéraux, au cœur de la transition énergétique"
Inauguration de l’exposition itinérante intitulée : “Les minéraux, au cœur de la transition énergétique”


Après avoir présenté leur travail d’analyse devant un jury composé d’enseignants-chercheurs de l’École, les élèves ont été accompagnés par Cécile Schwartz et Damien Goetz, professeur à Mines Paris Responsable de l’option Sol et Sous-Sol pour finaliser leurs présentations.

Avec l’appui de Sabrina Ramessur, Responsable Communication de l’ISIGE, ce travail a donné lieu ensuite à la réalisation d’une série de 7 kakemonos chacun dédié à l’un des 6 minéraux :

☑ Le cobalt : une ressource minérale indispensable de la transition écologique de Lambert Toxé, Claire Mauduit, Albane Gautier, Anna Montagner, Ksenia Ternovykh

☑ Le cuivre, fil conducteur de la transition énergétique, un travail documenté par Etienne Laborde, Madeleine Lefranc, Maëlie Benistand-Hector,  Marie Cubertafont, Romain Vauchelle, Colombe Mille

☑ Les platinoïdes, les métaux précieux de la transition bas carbone,  de Claire Bregeon, Ariane Delaide, Martin Fenelon, Maxime Orlhac, Laura Schraen

☑ Le nickel, la transition énergétique sera-t-elle nickel ? de François Beny, Candice Jaspard, Marianne Pochon, Quentin Rousseau, Caroline Wiart

☑ Les Terres Rares, les vitamines de la transition énergétique de Guillaume Audrain, Camille Duphil, Gersende Chaffardon, Flore Neveux, Camille Tarrieu

☑ Le lithium, la ruée vers l’or blanc de Mélina Bouamrirene, Pierre-Henri Bournazel, Marie Racine, Mattéo Khoudair, Emma Victor

Bravo aux étudiants pour ce travail de fond, et de forme !

TABLE RONDE // Consommer sans posséder, est-ce vraiment écologique ?

Consommer sans posséder, est-ce vraiment écologique ?

Depuis plusieurs semaines, nos étudiant.e.s en mastère spécialisé EEDD parcours Ingénierie et Gestion de l’Environnement travaillent sur un  projet d’étude portant sur la consommation durable et l’économie de la fonctionnalité.

Consommer sans posséder, est-ce vraiment écologique ?
Consommer sans posséder, est-ce vraiment écologique ?

Dans ce cadre, nos étudiants ont réalisé une enquête consommateurs recueillant des centaines d’avis sur les pratiques et choix de consommation du grand public. Après avoir analysé ces résultats, nos étudiants ont pu identifier des perspectives dans la construction de nouveaux modèles économiques en matière d’ameublement et d’équipements pour la maison et en matière de jouets et de vêtements pour enfants.

Consommer sans posséder, est-ce vraiment écologique ?
Consommer sans posséder, est-ce vraiment écologique ?

Le mercredi 15 février dernier, une journée d’intelligence collective s’est déroulée à la Maison du Zéro Déchet à Paris afin de concevoir de nouveaux modèles d’affaires B2B et B2C. Étudiants et professionnels des secteurs Mobilier, Équipement électriques et électroniques, Textile, Jouets, Fournitures et mobilier de bureau ont planché sur des solutions s’appuyant sur les freins et leviers ressortant de l’enquête menée par les étudiants.

Consommer sans posséder, est-ce vraiment écologique ?
Consommer sans posséder, est-ce vraiment écologique ?

📆 À l’issue de ce travail de fond, nos étudiant.e.s vous invitent à la restitution grand public de leurs investigations qui prendra la forme d’une table ronde avec trois intervenants afin d’échanger sur les enjeux de l’économie de la fonctionnalité, ses avantages et ses limites.

Inscrivez-vous !
📅 RDV le mercredi 22 mars à partir de 18h30 à 20h
📍 La maison du zéro déchet, 1 passage Jaqueline Giraud 75012 Paris
📧 Inscriptions gratuites obligatoires : https://lnkd.in/ecZR75GW

OUVERTURE DES INSCRIPTIONS MASTÈRE SPÉCIALISÉ IGE

Mastère Spécialisé Expert en Environnement et Développement Durable, option ingénierie et gestion de l’environnement : les inscriptions sont ouvertes !

Vous souhaitez intégrer notre mastère spécialisé IGE Mines Paris à la rentrée prochaine ? Une réunion d’information en ligne est prévue le vendredi 3 février à 12h15. Pour participer à cette réunion, merci d’envoyer un mail à communication@isige.mines-paristech.fr, en précisant vos nom et prénom.

Ce cursus, à temps plein ou en alternance, conçu pour jeunes diplômés et cadres expérimentés d’horizons divers, a pour ambition de former les acteurs du monde de demain. Depuis plus de 30 ans, le MS IGE combine son ADN scientifique et sa culture d’ingénieur avec une approche multidisciplinaire pour former les nouveaux acteurs de la transition.

Au cours de ce programme de 12 mois, basé sur l’approche systémique, l’innovation et s’appuyant sur une pédagogie pragmatique et par projets, les étudiants :
– suivent une formation académique scientifique de haut niveau dédiée à la  transition écologique, assurée par de nombreux intervenants professionnels et enseignants chercheurs de Mines Paris – PSL
– développent une expertise des outils indispensables pour accompagner cette transition
– rencontrent de nombreux acteurs territoriaux et nationaux grâce aux projets, visites de terrain et un voyage d’études
– effectuent une mission professionnelle de 6 mois à la suite du programme académique, pendant laquelle ils analysent une problématique donnée et proposent des stratégies innovantes en collaboration étroite avec l’équipe pédagogique de l’ISIGE Mines Paris-PSL
– rédigent et soutiennent une thèse professionnelle à l’issue de cette mission

Ce parcours d’une année permet l’obtention d’un diplôme de Mastère Spécialisé Mines Paris. Une fois diplômé.e.s, nos étudiants intègrent des postes à haute responsabilité dans de grandes entreprises, des cabinets d’études et de conseils, des ONG ou des organismes publics et territoriaux dans des secteurs variés, pour accompagner et inspirer une transition forte.

Plus de 50% des étudiants IGE trouvent un poste avant la fin de leur mission, notamment grâce au réseau des anciens ISIGE Alumni – Mines Paris-PSL et de Mines Paris Alumni pour accéder à des postes de direction.

>> Pour candidater : https://lnkd.in/eswZK74T