Répétition générale au FabLab – ISIGE x ecosystem

Retour sur l’atelier de démontage du 7 décembre au FabLab de Mines Paris avec ecosystem.
Jeudi dernier l’équipe Performance environnementale d’ecosystem a testé l’atelier prévu le 11 janvier pour les étudiants du MS EEDD parcours IGE dans le cadre du partenariat entre ecosytem et l’ISIGE Mines Paris-PSL.

atelier de démontage FabLab ecosystem ISIGE
L’atelier de démontage au FabLab entre ecosystem et l’ISIGE

Le thème de cet atelier ? Évaluer la réparabilité et la recyclabilité de plusieurs équipements électroniques et électriques, dans une perspective de recommandations d’écoconception.

Toute la journée, l’équipe ecosystem s’est ainsi glissée dans la peau de producteurs d’équipements EEE confrontés à la mise en place de la loi AGEC, mais aussi d’opérateurs de recyclage face aux difficultés de tri / séparation ou encore d’acteurs de la réparation / du réemploi et du démontage opérationnel.

L'atelier de démontage au FabLab entre ecosystem et l'ISIGE
L’atelier de démontage au FabLab entre ecosystem et l’ISIGE

Le 11 janvier, ce sera au tour des étudiants du MS EEDD parcours IGE de démonter les équipements mis à disposition par les producteurs adhérents à ecosystem. Ils auront pour objectifs de :

– Comprendre l’assemblage des composants de ces équipements

– Évaluer la réparabilité et analyser la recyclabilité de ces équipements en identifiant les matériaux qui constituent les composants, en mesurant leurs masses, dimensions, en analysant les matières grâce à l’outil MiroSpark

– Proposer des recommandations pour améliorer la recyclabilité et la réparabilité de leurs équipements et des pistes d’écoconception

– Prendre du recul et interroger les forces et les limites des outils d’évaluation

Un grand merci à l’équipe d’ecosytem et au Fablab de l’École des Mines Paris pour la co-construction de ces ateliers.

Retour sur la PSL-week 2023

La PSL-week, se déroule du 27 novembre au 1er décembre, elle permet à tout étudiant de PSL, indépendamment de son parcours :

– de découvrir la variété des offres d’enseignements proposées par PSL
– de personnaliser son parcours étudiant
– d’accéder à une offre de formation plus riche

PSL Week
PSL Week

Les étudiants peuvent alors :

– découvrir une nouvelle discipline avec une PSL-week d’ouverture
– élargir leurs compétences avec une PSL-week interdisciplinaire
-approfondir les connaissances avec une PSL-week de spécialisationCette année, deux modules sont organisés par l’ISIGE Mines Paris-PSL : 

Cette année, deux modules sont organisés par l’ISIGE Mines Paris-PSL


1)    Le module « Produire avec le vivant : concilier bioéconomie et Biodiversité » proposé par Thomas Beaussier – ingénieur agronome, Docteur en Économie de l’environnement, enseignant-chercheur à l’ISIGE Mines Paris-PSL -qui réunit 52 étudiants.

Objectifs :
– Comprendre et articuler les enjeux du changement climatique, de la biodiversité et des ressources

-S’initier aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux des secteurs de l’utilisation des terres et aux principes de gestion des systèmes producteurs de biomasse et des filières industrielles.

– Manipuler en théorie et en pratique les outils d’analyse technique, économique et environnementale de ces systèmes de production et de consommation.

– Se confronter aux dimensions politiques et sociales de ces systèmes à travers les conflits et controverses qu’ils suscitent et ce, dans des groupes interdisciplinaires

PSL Week
PSL Week

2)    Le module « Eco-design – de l’analyse des impacts environnementaux (ACV) au design innovant et créatif » – proposé par Jasha Oosterbaan de l’ISIGE Mines Paris-PSL avec Franck AGGERI de Mines Paris et Alexandre Fougea, designer de l’ENSAD – qui rassemble une trentaine d’étudiants designer, ingénieur ou gestionnaire.

Objectifs  :
– Le module Ecoconception est le résultat d’une co-construction entre deux écoles complémentaires, et des partenaires du monde de l’entreprise (Coopérative Mu, Lagoped).

– Le module allie apports théoriques, éclairages par des spécialistes du terrain et une phase de collaboration interdisciplinaire qui mélangent les profils ingénieurs et les profils créatifs.

– Le module est porté par une équipe pédagogique, composée de professeurs de l’ENSAD et des MINES.

Présentation de la veste outdoor éco-conçue en mettant en valeur les apports en design et en créativité, les innovations et la viabilité économique du concept et l’empreinte environnementale réduite,

Apéro interpromo et Assemblée générale ISIGE Alumni

Il y a quelques semaines, l’ISIGE Mines Paris-PSL et l’ISIGE Alumni – Mines Paris-PSL ont organisé :

Un apéro interpromo, pour passer un bon moment tous ensemble et créer des liens entre anciens.

L’Assemblée générale de l’ISIGE Alumni : l’ancien bureau a porté l’association pendant plusieurs années, aujourd’hui, un nouveau bureau est élu, avec une équipe élargie de volontaires de toutes les formations (IGE, EnvIM, RSEDD)

Quelles sont leurs missions ?
– Organiser des conférences, café, afterworks plus informels, visites de site, et toute autre activité qui vous paraîtrait intéressante pour continuer à se voir et enrichir le réseau.

– Partager des offres d’emploi dans le réseau

– Centraliser et actualiser les coordonnées professionnelles des membres, en partenariat avec Mines Paris Alumni.

Autant d’occasions de passer un bon moment, d’apprendre, et d’échanger autour d’une des nombreuses thématiques de l’environnement et du Développement Durable qui nous animent tous et de construire son réseau professionnel !

Bienvenue aux nouveaux membres !
Magdalena Czyrnek-Delêtre, PhD Julien Colas, Rémi BEULQUE PhD, Astrid Pelletier, Oxana Megglé, Walaa Mrad, Yoann Lechat, Nathan Sonalier, Hssine Benhrouz, François Bordet, Nour El Korek, Sophie SERIZIER et Raphaelle Mappus.

Intéressé pour rejoindre le bureau ou le bureau élargi ?
Contactez l’ISIGE Alumni – Mines Paris-PSL à l’adresse suivante : isige-alumni@mines-paris.org,

Portrait d’étudiant RSEDD parcours RSE et Développement Durable 2023-24

Zoom sur Astrid Pelletier

Je souhaite désormais mettre mon expérience, mes convictions fortes et mes compétences acquises autour des enjeux de transformation et de transition au profit de collectifs engagés.

Quel est ton parcours professionnel Astrid ?

J’ai une expérience de plus de 20 ans à la tête d’équipes pluridisciplinaires, en tant que Directrice financière, directrice QSE et Directrice Générale, à la Société Générale puis dans le Groupe Bouygues.

Au cours de ta carrière, quelles fonctions as-tu occupées ?

J’ai eu la chance d’occuper des fonctions variées (Audit – Direction financière – Directrice QSE – Directrice Générale) dans différents secteurs (Banque Immobilier – Bâtiment – Télécom). J’ai été membre de CODIR et COMEX pendant 20 ans.

J’ai toujours eu à cœur de faire grandir mes collaborateurs, avec des valeurs humaines fortes et l’intérêt supérieur commun en fil rouge de ma carrière. J’ai beaucoup appris ces trois dernières années avec les équipes d’ELAN sur les enjeux RSE, de transformation et de transition écologique, en travaillant sur les stratégies de nos clients et sur la transformation même d’ELAN vers un nouveau modèle à impact.

Ma participation à la Convention des Entreprises pour le Climat en tant que DG d’ELAN a été un véritable déclencheur. Elle a conforté mes convictions profondes : nous avons peu de temps pour transformer nos modèles d’affaire, les réorienter sur des trajectoires compatibles avec les limites planétaires.

Depuis 2023, je suis copilote de la CEC du Monde financier, parcours qui regroupe 75 organisations du Monde Financier (banques, assureurs, investisseurs, sociétés de gestion, conseils, monde académique, expert comptable, …) : un collectif puissant que nous avons le plaisir de voir grandir et partager autour de ces enjeux. Nous sommes convaincus que ce secteur a un rôle majeur à jouer, de catalyseur et d’accélérateur des transitions. Rendez-vous en juin à la Banque de France pour la dernière session.

Peux-tu nous parler de la Convention des Entreprises pour le Climat ?

La CEC est une association d’intérêt général créée en décembre 2020 et dont la vocation est d’organiser des parcours (géographiques ou sectoriels) de prise de conscience et de transformation pour décideurs économiques. Plus de 1000 dirigeants ont déjà participé à l’un des 10 parcours initiés depuis 2021 et témoignent de la pertinence de ce qu’ils ont vécu individuellement et collectivement.

Son ambition ? : Mobiliser des dirigeants d’entreprises reflétant la diversité des entreprises pour les aider à agir rapidement et concrètement face à l’urgence écologique (climat, biodiversité, ressources, pollution…). Co-construire un modèle économique respectueux du vivant et le mettre en œuvre à travers des feuilles de route opérationnelles et des projets concrets pour transformer durablement le territoire en réconciliant écologie, économie et social.

Comment ? Un parcours apprenant-agissant de 10 jours répartis sur 10 mois avec des conférences d’experts, du travail en collectif et en individuel, appuyés par des experts de la transition et des grands témoins.

Les transformations que nous devons engager sont en effet profondes, culturelles et structurelles. Elles nécessitent de nombreux changements de repères puisqu’elles touchent à l’objet même de l’entreprise, à sa raison d’être, impactent son organisation, incitent à définir un nouveau cap, des nouveaux indicateurs financiers et extra financiers, avec la RSE au cœur de la stratégie …

« C’est une opportunité enthousiasmante en tant qu’entrepreneur et/ou membre d’une équipe dirigeante de réinventer son modèle d’affaire, de nouer de nouvelles coopérations internes et externes, de redonner du sens aux équipes. C’est une expérience et une aventure humaine que je recommande à tous les dirigeants qui veulent passer à l’action au cœur d’un collectif engagé et soutenant !”

Pourquoi avoir intégré le MS EEDD parcours RSEDD ?

J’éprouve à ce stade de mon parcours le besoin de consolider mes connaissances et de les enrichir pour être plus pertinente et efficace dans mon action. C’est pourquoi, j’ai souhaité intégrer cette formation très complète et reconnue. C’est également l’opportunité d’échanges avec des pairs sur des contextes d’entreprises variées.

Pour en savoir plus sur la CEC : https://cec-impact.org/

Comprendre le cadre réglementaire de la gestion des déchets.

La semaine dernière, la promotion 2023 du Mastère Spécialisé EEDD parcours IGE de l’ISIGE Mines Paris-PSL a eu la chance de participer à une journée dédiée à la gestion des déchets. Ce cours a été dispensé par Pierre HIRTZBERGER, Directeur général des services techniques du Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers.

En effet, le point d’orgue de cette journée : la visite de sites industriels à la fois hors-normes – par leur taille, les volumes traités – et aux normes environnementales.


Au programme ?

Premièrement, la visite de l’un des cinq centres de tri des déchets ménagers du Syctom basé à Paris XV ; puis la découverte de l’un des trois centres de valorisation énergétique d’ordures ménagères du Syctom, Isseane, basé dans la Ville d’Issy-les-Moulineaux.

L’objectif de cette visite ? Découvrir comment le Syctom transforme les déchets en ressources, et fait en sorte que les déchets produits par la métropole parisienne soient au maximum traités localement.

Enfin, ces deux visites ont permis aux étudiants d’observer les process de tri et de séparation des déchets ménagers par types de matériaux, en vue de leur recyclage, ainsi que le process de valorisation énergétique des ordures ménagères résiduelles en vapeur et en électricité.

Syctom
Syctom


Le saviez-vous ?


La vapeur produite par le Syctom est vendue à la CPCU – La Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain tandis que l’électricité produite permet l’auto-alimentation du centre d’incinération, le surplus étant vendu à EDF.

Un grand merci à Pierre HIRTZBERGER pour sa disponibilité, sa générosité et son sens aigu de la pédagogie.

Portrait d’étudiant MS EEDD parcours IGE 2023-24

Zoom sur Paul Fournier-Delouvée

“Concilier mes compétences d’ingénieur du numérique et mes aspirations à participer à la transition écologique et environnementale.”

 

Quel est ton parcours académique PAUL ?

Je suis un jeune ingénieur généraliste, diplômé de l’école Télécom SudParis, formé et opérationnel dans le monde du numérique. Le parcours scientifique des classes préparatoires option MP m’a permis d’acquérir la méthode scientifique, la rigueur et le sens de la recherche dont je me sers au quotidien pour répondre à des problèmes concrets. Cela me permet de gagner un temps précieux pour prioriser les tâches à réaliser et pour découper un problème en sous-tâches ordonnées et aisément réalisables.

Quelle est ta spécialité ?

Je possède des connaissances approfondies dans les domaines de l’analyse d’images, de l’intelligence artificielle et de la réalité virtuelle et augmentée. La spécialisation de ma dernière année était l’analyse d’images avec le programme HighTech Imaging. J’ai eu l’opportunité de pouvoir réaliser en parallèle le master 2 VAR dispensé par l’Institut Polytechnique de Paris en réalité virtuelle et augmentée, dans des laboratoires situés à Télécom SudParis et à l’Ensta Paris. Cette dernière année de spécialisation m‘a beaucoup apporté par les projets de développement en autonomie, comme mon projet de fin d’études d’adaptation d’un CODEC de nuages de points ou celui de la création d’applications interactives en réalité virtuelle.

Par la suite, j‘ai développé et appliqué mes savoirs en images et intelligence artificielle à des domaines très variés, comme la médecine ou les media. Mon stage d’ouverture à l’international s’est déroulé dans un laboratoire de recherche de l’hôpital d’Amsterdam AMC-UMC pour prédire une malformation cardiaque particulière. Pour mon stage de fin d’études, j’ai intégré les équipes R&D de France Télévisions dans le but d’améliorer la solution de sous-titrage automatique capable d’identifier le locuteur à l’écran.

Quand as-tu décider d’agir concrètement pour la cause environnementale ?

Une fois mes master 2 terminés, j’ai souhaité mettre mes connaissances au service de la cause environnementale. Malgré mon appétence depuis mon plus jeune âge pour la nature, je n’avais jamais osé m’engager réellement pour l’environnement.

L’année 2022-2023 a été l’occasion de découvrir de nouvelles cultures et de mettre à profit mes connaissances en m’investissant dans des ONG environnementales. Le programme de l’UNESCO Green Citizens m’a permis de sélectionner deux associations pour leurs projets innovants et responsables.

Auprès de quelles ONG es-tu engagé ?

Je me suis tout d’abord investi dans l’ONG Snowchange Cooperative à Joensuu, en Finlande, en tant que bénévole de terrain. Cette expérience a été pour moi la confirmation que je voulais m’impliquer dans les activités liées à la transition environnementale.

L’acquisition de savoir-faire et de connaissances pratiques m’a ouvert l’esprit sur notre capacité individuelle et collective à changer les choses.

L’ONG, spécialisée dans le ré-ensauvagement d’espaces sensibles comme les tourbières et les rivières, mène en parallèle une activité de pêche traditionnelle sur lac et sur glace. J’ai découvert les procédés artisanaux responsables en étant acteur sur l’ensemble de la chaîne de production de la pêche, de la confection de filets à la vente des poissons. J’ai également constaté les impacts directs de l’exploitation humaine des ressources sur les écosystèmes en participant aux actions de mesures d’émissions de CO2 et de CH4 dans les tourbières restaurées, et en aidant à « ré-ensauvager » des rivières et anciennes forêts d’exploitation.

Mon second engagement bénévole jusqu’à fin-juin est pour l’association Mocamana l’Esprit Nature, basée à Nouméa en Nouvelle-Calédonie et spécialisée dans la reforestation. La structure étant beaucoup plus petite que Snowchange, j’ai eu tout de suite accès à des responsabilités et je suis désormais chargé de mission pour l’ONG. Ce poste requiert des compétences très variées, comme la gestion de l’administration et des relations clients et entreprises, mais également la recherche de financements, la communication et le développement web.

Un aspect important de mon poste concerne la gestion de projets simultanés qu’il convient de paralléliser pour éviter de prendre du retard sur chacun d’entre eux. Je ne pensais pas que les missions que j’ai entreprises durant cette année seraient aussi variées quant aux domaines de compétences qu’elles nécessitent. C’est pour moi un vrai moteur et une vraie force d’être compétent sur un spectre aussi large, et ce pour une noble cause.

Par exemple, j’ai obtenu pour Mocamana le financement de deux plantations de 4000 arbres et ai réalisé les compensations carbone pour les entreprises partenaires. Un autre projet ambitieux a été la création et la maintenance du site internet de l’association. Bien sûr, je participe toujours aux opérations de terrain, comme le suivi de l’inventaire de la pépinière de l’association ou bien les évènements de reboisement.

De plus, mon expertise dans le numérique m’a donné la compréhension des outils utilisés dans les entreprises de conseil et de recherche dans l’informatique, et je compte mettre à profit ces connaissances pour devenir un spécialiste de la transition numérique. J’entrevois déjà des applications concrètes qui illustrent ce service du numérique pour l’environnement, comme une reconnaissance automatique des différents types de forêts par images satellites ou une application de réalité virtuelle pour faire découvrir des parcs naturels.

“Ces deux expériences ont été la confirmation de mon souhait d’orientation professionnelle : je veux travailler dans une entreprise qui agit pour la transition environnementale en adaptant nos systèmes sociétaux. J’ai trouvé un réel sens à ma vie, et cela se ressent dans mon efficacité et ma détermination.”

Pourquoi avoir postulé au MS EEDD parcours IGE ?

J’ai conscience qu’il me manque le savoir théorique indispensable pour avoir une légitimité environnementale professionnelle. J’aimerais réellement poser des mots et des concepts sur les actions que j’ai effectuées au quotidien durant cette année. Une chose est sure, je désire travailler et m’engager dans la transition écologique. Je me pense compétent en tant que chef de mission, mais je peux également envisager une carrière dans le conseil environnemental. L’aspect « manager » de ce mastère ingénieur est un vrai plus pour diversifier ma formation académique. En effet, j’aimerais être capable d’étendre mes capacités de gestion à plus grande échelle, car j’espère être amené à diriger des équipes plus importantes.

Le mastère spécialisé EEDD parcours IGE offre une formation riche et complète couvrant l’ensemble des domaines clés de la transition écologique et environnementale. Les modules A1 et A4 m’intéressent tout particulièrement. Le module A1 me permettrait d’acquérir les connaissances théoriques dont j’ai besoin, notamment sur l’ensemble des normes et des différents types de management. Je souhaite également me former aux notions d’économie circulaire et de stratégies en développement durable des entreprises. Le module A4, « changer d’échelle », me permettrait d’être opérationnel dans n’importe quelle structure et d’adopter l’approche adéquate selon le type de projet.

Enfin, le mastère EEDD parcours IGE de Mines Paris-PSL représente une opportunité exceptionnelle au niveau de l’insertion professionnelle. La formation proposant une alternance, je souhaiterais profiter de cette opportunité pour construire étroitement avec une entreprise un projet qui me ressemble.

Séminaire bellifontain pour les RSEDD

Dans le cadre du premier module du MS® EEDD parcours management global de la RSE et du Développement Durable, qui présente les grands enjeux planétaires et la RSE, les étudiants de la Promo 16 RSEDD ont assisté à un séminaire à Fontainebleau qui s’est déroulé en trois temps.

1. Visite de l’entreprise adaptée ATF Gaia, acteur majeur de l’économie sociale, solidaire et circulaire depuis 25 ans spécialisée dans la gestion du cycle de vie des matériels informatiques et de téléphonie mobile professionnels, de leur déploiement jusqu’à leur réemploi en passant par leur maintien opérationnel.

2. Balade guidée menée par Claude Lagarde, guide forestier, sur le thème de la biodiversité dans la forêt de Fontainebleau classée Réserve Mondiale de Biosphère par l’UNESCO abritant une grande diversité de milieux avec plus de 5 685 espèces végétales et 6 000 espèces animales.

3. Visite de l’incinérateur de la galerie du Lombric de Vaux-le-Pénil qui permet d’aborder les différentes étapes de la gestion des déchets et de s’immerger dans les coulisses du recyclage et de la valorisation énergétique.

Un grand merci à tous les intervenants pour leur accueil, le temps accordé et la qualité de leurs présentations.

 

LE PROJET ECOMODAM

LE PROJET

2023-2027 EcoMoDam – Écologisation du Modèle économique des Aménageurs.

Responsable scientifique : Daniel Florentin
Partenaires : Agnès Bastin (Mines Paris PSL, ISIGE) Magali Castex (Co’mone), Olivier Coutard (Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, LATTS), Guillaume Louvet (Mines Paris PSL, CSI), Germain Meulemans (CNRS, Centre Alexandre Koyré), Marion Perret-Blois (A&E) Jean Souviron (ENSA Belleville)
Axe 2 de l’ISIGE : Territoires, organisations et entreprises : écologisation des pratiques
Financeur : Agence Nationale pour la Recherche

Résumé

Le modèle économique des aménageurs français, acteurs essentiels de la production urbaine, repose majoritairement sur un mécanisme, celui de la revente de charges foncières. Ce modèle, qui s’appuie sur le fonctionnement des marchés fonciers et immobiliers et sur la valeur espérée de ce qui sera construit, est fortement déstabilisé par une série de pressions socio-écologiques, qu’il s’agisse des contraintes sur les ressources matérielles disponibles, ou sur l’artificialisation des sols et ses conséquences sur le vivant. L’action cumulée de ces pressions impose des transformations radicales, aussi bien dans les pratiques que dans les métriques utilisées par les aménageurs, pour les rendre compatibles avec les limites planétaires et les différents défis écologiques à toutes les échelles.

Objectifs et méthodes

Le projet EcoModAm se propose ainsi d’analyser les implications théoriques et opérationnelles d’une écologisation de son fonctionnement. Dans la poursuite du projet NMA, il a vocation à construire, en partenariat avec un certain nombre de sociétés d’aménagement (publiques ou mixtes), de nouveaux référentiels de l’aménagement, intégrant davantage les questions des matériaux (leur décompte, leur circulation, leur gouvernance) et du vivant.

Il s’appuie ainsi sur les recherches en écologie territoriale sur les questions de métabolisme et sur l’émergence de comptabilités écologiques alternatives pour analyser ce qui compte, comment on le compte et comment on le fait compter dans les opérations d’aménagement.

L’idée est ainsi de repenser la façon dont la valeur est appréhendée dans le modèle économique de l’aménageur, pour réencastrer la valeur économique et monétaire dans une pensée du vivant et de l’environnement.

Le projet, porté par une logique pluridisciplinaire, est déployé en étroite collaboration avec des aménageurs partenaires du projet, pour à la fois documenter les pratiques existantes d’écologisation de leurs pratiques, construire des référentiels communs et expérimenter sur des opérations pilotes ces nouvelles métriques.

Mots-clés : aménagement – écologisation – modèles économiques – comptabilités écologiques – métabolisme urbain – écologie territoriale – métriques

 

Certificat Économie circulaire : la boucle… est bouclée !

Au terme d’un parcours engagé au mois de mars dernier, les participants du Certificat « Économie circulaire » proposé par Mines Paris et Paris-Dauphine, en partenariat avec ecosystem, ont clôturé leur formation hier par leur soutenance.

Certificat Économie circulaire

L’ambition pour les 18 participants ? Transformer leur organisation par des approches et outils innovants.

Les soutenances et la diversité des profils illustrent la multiplicité des enjeux et leviers possibles pour la mise en œuvre d’une stratégie d’économie circulaire au sein de son organisation.

Les profils ? Responsable achats, responsable communication, dirigeant d’entreprise, expert en économie circulaire, responsable développement stratégique, directrice de projet transformation digitale / mobilité durable, etc.

Certificat Économie circulaire


Les entreprises ? Accor, Grupo Antofagasta Minerals, Axys Consultants, BLOC.TECH, bluenove, BUTAGAZ, CARLIN CREATIVE TREND BUREAU, ICPF Certification, ecosystem, LG Electronics, RTE Réseau de Transport d’Électricité, SNCF, Société Générale, SYSTRA, Veolia.

A travers trois modules, la formation aborde les bases de l’économie circulaire et les leviers pour la mise en place d’une véritable stratégie, et les projections pour aboutir à une réelle transformation de l’organisation.

La prochaine session du Certificat Économie circulaire sera proposée en mars 2024. Les candidatures (CV + lettre d’intention) seront ouvertes à compter du 1er septembre.

Bravo aux participants, tous engagés, dans le déploiement de leurs projets pour une économie plus circulaire, plus durable :  Axel Roy, Solène España, Stéphanie Andrieux Mauréta, Diana-Luz HOUDAYER-LABORDE, Aurélie Lett, Christianna Papazahariou, Nicolas Rohrer, Jérôme Vayssettes, Cyril Robin, Clément Lamotte, Lionel BIANCHI, Astrid Brunini, Martin Duval, Marion Bressy, Laure Morice, Géraldine Bouchot, Christophe Le Flech et François X B.

Merci à Laurent Amice Berranger, Jasha Oosterbaan, Franck AGGERI, Rémi BEULQUE Ph.D., FREDERIQUE DEJEAN, Joël Ntsondé, Damien Goetz .

Pour tout savoir sur le Certificat Économie circulaire : https://lnkd.in/gZ3JwiAP

Les élèves ingénieurs de l’École des Mines de Paris face aux enjeux écologiques

LE PROJET

(2022 – 2026) Les élèves ingénieurs de l’École des Mines de Paris face aux enjeux écologiques

Responsable scientifique : Cécile Schwartz  (ISIGE Mines Paris)
Partenaires : AFS​, CSI​, Réseau Ingenium​, Réseau Epsi
Axe 3 de l’ISIGE Mines Paris-PSL : Pédagogie des transitions
Financeur : Ressources propres​, Presses des Mines

RÉSUMÉ

Cécile Schwartz, ingénieure civile des Mines de Paris et coordinatrice pédagogique du MS EEDD parcours IGE au sein de l’ISIGE Mines Paris-PSL conduit une étude, centrée sur les choix et engagements des élèves et jeunes diplomé.es de Mines Paris face aux urgences environnementales.

A travers l’exemple de l’École des Mines de Paris, cette étude propose une analyse des processus individuels et collectifs conduisant les jeunes ingénieurs à s’engager de manière plus en plus importante dans des trajectoires professionnelles en lien avec les urgences environnementales, ainsi qu’une identification d’éléments facilitant ces processus au sein de l’École.

Tel est l’objet de l’étude présentée en comité pédagogique le 22 juin dernier au cours duquel Cécile Schwartz a présenté les premiers éléments d’une analyse qui s’inscrit dans un projet d’études plus large, centré sur les choix et engagements des élèves et jeunes diplomé.es de Mines Paris face aux urgences environnementales.

Objectifs et méthode

Cette première analyse repose sur les 400 réponses d’élèves et jeunes diplomé.es P12 à P22 au questionnaire administré en ligne du 14 novembre au 7 décembre 2022 dans le cadre de l’UE14. Elle s’appuie également sur le contenu du discours prononcé le 1er octobre 2022 à l’occasion de la cérémonie de remise des diplômes, ainsi que sur une quinzaine d’entretiens menés auprès de jeunes diplômés et élèves de l’École.

A travers l’exemple de l’École des Mines de Paris, cette étude propose une analyse des processus individuels et collectifs conduisant les jeunes ingénieurs à s’engager de manière plus en plus importante dans des trajectoires professionnelles en lien avec les urgences environnementales, ainsi qu’une identification d’éléments facilitant ces processus au sein de l’École.

Un cheminement personnel profond

Les jeunes ingénieurs sont de plus en plus nombreux à prendre position pour les causes environnementales. Ces engagements font suite à un cheminement personnel profond : la compréhension scientifique des dynamiques de destruction des équilibres biophysiques planétaires induit une modification de leur rapport au monde, et les conduit à s’affranchir des représentations du progrès technologique et de réussite personnelle dont ils héritent. Pour pouvoir agir avec efficacité en conformité avec leurs engagements, les jeunes ingénieurs doivent composer avec ces nouvelles terrifiantes, selon les mots de Bruno Latour, et affronter leur sphère personnelle et la complexité du système économique et ses résistances.

A partir d’entretiens réalisés entre les prises de paroles d’octobre 2022 et octobre 2023 faites à l’occasion des cérémonies de remise des diplômes, cette étude se propose de montrer ce cheminement individuel mais aussi collectif dans le cas des jeunes ingénieurs de l’École des Mines de Paris. Elle décrit les processus de métabolisation individuelle et collective de leurs émotions, et de mobilisation dans le champ professionnel de la transition écologique. Elle montre également comment l’ancrage de l’École dans le monde industriel, son lien à la matière ainsi que la proximité des élèves entre eux mais aussi avec le corps enseignant et les chercheurs, facilitent ces processus, avec, en l’espace d’une année, une quasi dé-marginalisation de ce type d’engagement.

L’étude se propose d’explorer plusieurs thèmes d’études

Face aux « nouvelles terrifiantes » (selon le mot de Bruno Latour) des urgences environnementales et de leurs impacts destructeurs pour la planète, les jeunes diplômés de grandes écoles multiplient les appels à des changements profonds de société. Avec pour terrain l’École des Mines de Paris, cette étude éclaire les processus individuels et collectifs de prise de conscience de ces enjeux et de mobilisation vers l’action. Comment ces jeunes ingénieurs composent-ils avec leurs émotions? Comment se préparent-ils à agir et à affronter, de l’intérieur ou de l’extérieur, la complexité et l’inertie du système économique ? Quels sont les éléments de l’écosystème académique qui peuvent faciliter ces processus de compréhension et de mobilisation ?

  • Les processus d’appropriation individuels et collectifs par cette génération des enjeux et des émotions liés aux urgences environnementales.
  • L’évolution des choix professionnels des jeunes ingénieurs en fonction de ces enjeux, leur vision de la responsabilité et du rôle des ingénieurs dans les réponses à apporter à ces défis.
  • Les spécificités liées à l’histoire et à la pédagogie de l’École des Mines dans ces processus de prise de conscience et d’engagement individuel et collectif.

Les premières pistes

Si les répondants expriment en grande majorité tristesse face aux enjeux environnementaux, dans une moindre mesure anxiété, peur ou encore colère, ils sont une large majorité à faire part de leur motivation à agir. Plus de la moitié des répondants indiquent avoir ressenti un sentiment de dissonance entre leurs convictions personnelles et ce qui est attendu dans le métier d’ingénieur. La prise de conscience de la complexité systémique de ces enjeux renforce chez les élèves ingénieurs la réflexivité sur la responsabilité et le rôle de l’ingénieur, ainsi que les questionnements sur les choix de trajectoires professionnelles.

Les jeunes ingénieurs interrogés déclarent préférer utiliser leurs compétences pour agir sur le monde industriel et économique de l’intérieur, de manière structurelle et rapide. Parmi les jeunes diplomé.es, nombreux ont le sentiment d’avoir déjà choisi une voie professionnelle en cohérence avec les enjeux de décarbonation. De manière très majoritaire, les répondants estiment que l’École des Mines les préparent à apporter des éléments de réponse à ces enjeux dans un cadre professionnel.

Conscients de la chance qu’ils ont de recevoir l’enseignement proposé par l’École des Mines, plusieurs expriment avoir la responsabilité de contribuer à changer l’industrie de l’intérieur, plutôt que d’opter pour des trajectoires professionnelles plus radicales, à « l’extérieur », tout en refusant d’intégrer les grandes entreprises liées aux énergies fossiles.

En ce sens, le discours du 1er octobre 2022, qui a réuni 20 jeunes diplomé.es sur scène, non seulement visait à sensibiliser leurs proches à ces enjeux, mais il a permis également de démarginaliser des émotions et des engagements qui pouvaient être vécus il y a encore peu comme porteurs de déclassement. Les trajectoires professionnelles engagées au service de la décarbonation du système économique, et particulièrement de l’industrie, semblent en passe dans les promotions en cours, de devenir des trajectoires classiques.

COMMUNICATION

  • Ingénieries & Anthropocène ? Nouveaux enjeux, nouveaux parcours en sciences humaines et sociales. Colloque International organisé le jeudi 12 décembre 2024  au CNAM, Paris, par le Réseau Ingenium, en collaboration avec EPSI et l’OFC.
    Atelier 7 : compétences en anthropocène : face aux urgences environnementales, le processus de transformation par métabolisation des émotions et mobilisation inter-acteurs d’un écosystème académique – Cas de l’École des Mines de Paris.

Publication