Terrain / Voyage territorial

Dans le cadre du module « Transition écologique : changer d’échelle », les étudiants du MS EEDD parcours IGE de l’ISIGE Mines Paris-PSL, ont pu découvrir les actions menées en faveur de la transition écologique dans la Ville de Malaunay à l’échelle d’une petite ville – et celles menées dans la Ville de Rouen – à l’échelle d’une métropole nationale.

Située au nord de la Métropole Rouen Normandie, Malaunay s’est lancée dès 2006 dans une approche globale, à la fois méthodique et participative, de transition écologique et sociale.

L’objectif : mettre en mouvement des acteurs privés et publics, les habitants ainsi que les partenaires de la ville.

L’idée : co-construire une palette d’actions permettant d’aller, pas à pas, vers la décarbonation de la ville, tout en améliorant sa résilience et la qualité de vie.

Pendant deux jours, les étudiants ont eu la chance d’être guidés par Fussien Laurent, DGS de la ville de Malaunay, pour prendre la mesure du chemin parcouru et de celui qui reste à parcourir.

Un grand merci à lui pour ces deux journées très riches. Bravo pour cet engagement collectif de fond et de proximité, pensé en coordination avec la Métropole Rouen Normandie , l’ADEME et l’ALTERN – Agence Locale de la Transition Energétique Rouen Normandie, au service de la transition écologique et sociale.

Merci également à Fabrice Boissier, Jean-Christophe BOCLET, Liv-Fanny Le Faucheur, Directrice du STADE SOTTEVILLAIS CHEMINOT CLUB, Martin Penaud, Jimy Bercon

Conférence : « Transition énergétique : les leçons de l’histoire »

L’ISIGE Mines Paris-PSL a le plaisir de vous inviter à la 3ème conférence de son cycle “Les ingénieurs face aux urgences environnementales” le lundi 26 février à 18h30. Une conférence donnée par Jean-Baptiste FRESSOZ sur le thème  « Transition énergétique : les leçons de l’histoire »

Historien des sciences, des techniques et de l’environnement, Jean-Baptiste FRESSOZ est chargé de recherche au CNRS et membre statutaire du Centre de recherches historiques de l’EHESS. Ses recherches portent sur l’histoire environnementale et l’histoire des savoirs climatiques.  Il est notamment l’auteur, avec Christophe Bonneuil, de L’Événement Anthropocène. La Terre, l’histoire et nous, Seuil, 2016.

Dans son essai paru au Seuil le mois dernier et intitulé  Sans transition : une nouvelle histoire de l’énergie, Jean-Baptiste FRESSOZ montre que la notion de transition énergétique masque en réalité une intrication et une accumulation dans le temps des diverses sources d’énergie, retardant la promotion d’une sobriété pourtant indispensable pour atteindre nos objectifs de décarbonation.

Informations pratiques :

  1. Lieu : Amphi L108A, École des Mines Paris, 60 boulevard Saint-Michel, 75006 Paris
  1. Date : lundi 26 février 2024
  1. Horaire : à partir de 18h30

Inscription par retour de mail souhaitée : sabrina.ramessur@minesparis.psl.eu

 

Portrait d’étudiant MS EEDD parcours IGE 2023-24

Zoom sur Renaud CORNIQUET

C’est face au sentiment d’urgence ressenti face à la crise climatique et à la dégradation brutale du vivant, à l’injustice climatique, que j’ai décidé de m’engager pour la préservation de l’environnement et la transition écologique.

Quel est ton parcours Renaud ?

J’ai suivi des études en coopération internationale, à l’École des Affaires Internationales de SciencesPo. Puis j’ai orienté mon parcours vers la gouvernance internationale sur les questions de protection du vivant. J’ai suivi des stages aux WWF Mexique, puis à la mission internationale de la Direction de l’eau et de la Biodiversité du Ministère de la Transition Écologique. En ce moment, je travaille sur les questions de protection des cétacés au Ministère de la transition écologique.

Combiner les approches issues des sciences sociales avec des approches de l’ingénierie environnementale.

Qu’attends-tu de la formation ?

Je ne prétends pas devenir ingénieur en un an, mais je cherche à améliorer ma compréhension des bases scientifiques des crises environnementales, d’être davantage capable de mobiliser les sciences « dures » dans ma vie professionnelle. Je veux aussi me familiariser à la gestion d’enjeux écologiques concrets avec le MS EEDD parcours IGE pour renforcer ma capacité à travailler sur des objectifs locaux et définis, à mobiliser des acteurs pertinents, sur des solutions innovantes avec une dimension scientifique et technique.

Le fonctionnement en silo et les approches disciplinaires ne permettent pas de résoudre un problème efficacement. Pour appréhender les enjeux, et participer à la définition commune d’objectifs et de solutions, la combinaison de différentes approches est primordiale.

Qu’est-ce qui t’anime ?

L’espoir que notre génération soit celle qui nous met sur le chemin de la bifurcation écologique et de la justice climatique. Ma première motivation, c’est donc d’apprendre, de me former, pour pouvoir œuvrer à ce projet, à mon échelle, avant qu’il soit trop tard.

Ces enjeux sont passionnants par l’étendue des transformations qu’ils impliquent pour nos vies : changer l’organisation de notre temps, de notre travail, de nos imaginaires, nos manières de consommer.  

Quel est ton projet professionnel ?

Je souhaite travailler sur les questions climatiques ou de biodiversité à l’échelle internationale bien que les accords internationaux soient pleins de limites et de contradictions. Mais sans eux, impossible de tendre vers plus de justice climatique et environnementale entre les peuples.

Il est crucial de chercher les accords les plus ambitieux possibles pour chercher, même imparfaitement, à répondre aux problèmes globaux dans une optique de justice sociale et internationale.

Toutefois, je ne me sentirais pas légitime à participer à ces négociations internationales sans mieux connaître au préalable les politiques de protection de l’environnement. Dans un premier temps, j’aimerais donc travailler sur le terrain, auprès des acteurs concernés pour résoudre localement des problèmes de gestion durable de l’environnement.

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Portrait d’étudiant MS EEDD parcours IGE 2023-24

Zoom sur Alexis LEGRAND

Le secteur de l’alimentation est à la fois un important contributeur d’émissions de gaz à effets de serre, mais il est aussi extrêmement peu résilient face aux risques engendrés par le changement climatique et l’érosion de la biodiversité. Afin de devenir plus résilient et durable, le secteur de l’alimentation nécessite un changement important de nos modes de productions et de fabrications, pour pouvoir mener à bien sa nécessaire transition écologique.

Alexis, quel est ton parcours ?

De formation, je suis ingénieur agroalimentaire spécialisé en sécurité, environnement et organisation industrielle agroalimentaire et j’ai travaillé pendant  deux années dans le secteur agroalimentaire en tant qu’ingénieur qualité avant de rejoindre le MS EEDD parcours IGE.

quand as-tu pris conscience des problèmes environnementaux ?

Depuis maintenant deux ans, les questions environnementales prennent de plus en plus de place dans mon quotidien. En voyant les différentes catastrophes naturelles qui s’accentuent (feux de forêt, crues, sécheresses…), j’ai adopté des comportements plus sobres au quotidien (achats d’occasion, diminution des trajets en voiture, consommation zéro déchets, sensibilisation de mon entourage, etc). J’ai également voulu comprendre pourquoi nous sommes arrivés à cette urgence environnementale. J’ai alors commencé à me documenter sur le sujet du climat et du réchauffement climatique, en lisant et en regardant de multiples conférences, comme celles de Jean-Marc Jancovici, de Philipe Bihouix, ou bien de Emma Haziza.

Cette curiosité m’a permis de me rendre compte que le problème était bien plus profond et qu’il ne s’arrêtait pas au changement climatique. En effet, j’ai également pris conscience des problématiques liées à l’eau (pollution, accès, dérèglement des cycles de l’eau), à l’effondrement de la biodiversité, à la stérilité des sols, à l’acidification des océans, etc. Cette prise de conscience m’a amené à vouloir agir sur ces problématiques environnementales qui sont pour moi le plus grand défi de ce siècle.

Tout ce cheminement m’a donné envie de m’engager dans mon secteur d’expertise : l’agroalimentaire et l’alimentation, en m’inscrivant dans un projet moteur afin d’aider à la transition écologique.

Pourquoi avoir choisi le MS EEDD parcours IGE ?

Ce MS allie renforcement des connaissances scientifiques de manière transversale, et est très professionnalisant, au travers de projets de groupe concrets et d’une  alternance. Des sujets de thèses des élèves des années précédentes, portant par exemple sur le développement d’outils d’évaluation de la biodiversité adapté aux systèmes agricoles de grandes cultures ou sur le déploiement de pratiques agricoles durables dans leur chaîne d’approvisionnement m’ont beaucoup intéressé et m’ont permis de me projeter dans mon futur professionnel.

Avoir des outils pour convaincre aux différents changements à opérer pour répondre aux enjeux environnementaux.

Cependant, il me manquait des aptitudes et des connaissances pour développer des stratégies afin de manager des projets environnementaux en allant plus loin dans la compréhension des enjeux et des problématiques systémiques. Je trouve aussi intéressant de travailler en groupe avec des personnes d’horizons variés sur des études de cas et différents projets concrets.

Grâce au MS EEDD parcours IGE, je suis apte à apporter une vision long terme et durable au secteur de l’alimentation pour faire face aux défis environnementaux de demain.

Quel est ton projet professionnel ?

 Accompagner les acteurs de l’agroalimentaire et/ou de l’agriculture, auprès d’organisations publiques, de cabinets de conseil ou d’entreprises qui accompagnent les projets favorisant la transition écologique du secteur, afin de le rendre plus résilient.

J’aimerais travailler sur des projets environnementaux dans le secteur de l’agroalimentaire et/ou l’agriculture, des secteurs majeurs au bon fonctionnement de notre société. En effet, l’empreinte carbone moyenne de l’alimentation en France représente 25% de l’empreinte totale d’un français, (en comprenant production, transport et transformation). De plus, l’agriculture et l’agroalimentaire sont gourmands et dépendants en eau, en transports (l’un des secteurs les plus émetteurs de CO2 en France et dans le monde), et en terres. J’aimerais donc contribuer à réduire ces impacts, à tous les niveaux.

Portrait d’étudiant MS EEDD parcours IGE 2023-24

Zoom sur Cristina GOMEZ

« Ce sont toujours les personnes les plus démunies qui sont les plus exposées aux changements climatiques. »

D’où viens-tu Cristina ?

Je suis née dans un village au cœur des Andes en Colombie, où j’ai grandi entourée de paysages verdoyants, riches en ressources naturelles et en sources d’eau potable qui n’existent plus. Française d’adoption depuis près de 15 ans, je constate avec inquiétude comment le changement climatique façonne également nos paysages et par conséquent, notre mode de vie.

Quel est ton parcours professionnel ?

Je suis Ingénieure en Électronique et Télécommunications, titulaire d’un double diplôme en Management Telecom (Telecom Paris-Sud et Telecom Ecole de Management) avec plus de dix ans d’expérience professionnelle dont les sept derniers au sein de Bouygues Télécom.

Au-delà de mes responsabilités professionnelles, je me suis engagée dans des projets sociaux visant à mettre mes compétences au service des communautés défavorisées. Ainsi, avec le groupe de recherche et d’innovation « Groupe de Nouvelles Technologies de Télécoms », j’ai participé à la mise en place d’un réseau de télécommunications pour soutenir un peuple autochtone du sud-ouest de la Colombie. Cette initiative a rencontré une forte réticence en raison de l’absence de réglementation environnementale lors de l’installation des antennes, ce qui m’a sensibilisée à l’importance de concilier développement économique et protection de l’environnement.

J’ai également contribué à divers projets humanitaires, notamment à la création d’un réseau de télémédecine au Guatemala avec l’association Tula Foundation, et plus récemment à l’introduction de la permaculture dans une région de Bolivie. Ces expériences m’ont amené à réfléchir sur mon rôle face à l’urgence climatique et sur la responsabilité de la transition écologique à toutes les échelles.

Pourquoi avoir choisi le MS EEDD parcours IGE ?

J’ai envie de m’investir dans un métier porteur de sens sans pour autant délaisser l’aspect technique. L’excellence des formations de l’Ecole des Mines, et plus spécifiquement les orientations scientifiques et innovantes du Master IGE, m’ont convaincues.

Le MS EEDD parcours IGE conçu par l’École des Mines allie mon intérêt pour la technique à mon besoin d’assouvir ma quête de contribution sociale et environnementale.

Le master propose des éléments de réponse et ouvre d’autres angles de réflexion dans une vision stratégique avec des outils et des méthodes opérationnelles nécessaires pour proposer des solutions innovantes et accompagner les transformations des entreprises.

En outre, l’approche du master IGE favorise la participation de personnes issues d’univers variés ce qui permet d’avoir un spectre d’analyse plus large et d’apporter plus de connaissances. La perspective de s’enrichir mutuellement de nos vécus, de nos points de vue et de nos postures sur les différents sujets me motive particulièrement. De plus, cette possibilité de partage et de rencontre est aussi une opportunité pour créer un réseau professionnel avec des personnes engagées pour le changement.

Quel est est ton projet professionnel ?

Je prévois une reconversion dans le secteur de l’énergie, motivée par les opportunités d’agir sur les enjeux environnementaux dans le cadre de la transition énergétique. En parallèle, je souhaite collaborer avec le milieu académique en participant à des conférences dans le programme d’ingénierie, afin d’intégrer les aspects de durabilité dans le parcours pédagogique. En tant qu’ingénieure, je suis convaincue de l’importance d’adopter une approche systémique où les enjeux environnementaux occupent la place qu’ils méritent. Enfin, je souhaite continuer à m’investir dans le travail associatif et humanitaire, plus convaincue que jamais de l’importance de préserver l’environnement, la biodiversité et la vie sous toutes ses formes.

Portrait d’étudiant MS EEDD parcours IGE 2023-24

Zoom sur Gwendal Moinet 

« La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent »
Albert Einstein

D’où viens-tu Gwendal ?

Je suis né dans le département des Ardennes, une région connue pour deux raisons : son abondance de systèmes naturels et son activité industrielle métallurgique historique. J’ai toujours été bercé par la nature et y ait développé ma passion pour le vivant dans sa globalité.

J’ai d’abord voulu devenir garde forestier, mais j’ai vite compris que je ne pourrais avoir un champ d’action suffisant pour mener des actions impactantes. J’ai donc choisi d’orienter mes études vers les secteurs les plus polluants et j’ai découvert l’impact des industries lourdes, notamment celles des industries du bâtiment et des transformations métallurgiques.

Mon objectif : réconcilier les industries lourdes et l’environnement.

Quel est ton parcours ?

J’ai obtenu un baccalauréat en Sciences Techniques de l’Industrie et du Développement Durable option Architecture et Construction afin d’étudier les sciences du bâtiment et du génie civil. J’ai pu réaliser plusieurs projets en équipe avec pour projet final la rénovation énergétique d’un lycée en cherchant à développer des salles de classe passives, consommant très peu voire pas d’énergie. J’ai acquis des connaissances utiles durant cette formation, mais j’ai choisi par la suite d’orienter mes études vers les industries métallurgiques.

L’industrie de la métallurgie faisant partie des industries lourdes, responsables de 20% des émissions de gaz à effet de serre en France (source Le Plan de Transformation de l’Économie Française, The Shift Project, 2022), il paraît essentiel de mettre en place les actions nécessaires pour l’accompagner dans sa transition écologique.

Par la suite, j’ai obtenu un Brevet de Technicien Supérieur en Traitement des Matériaux, option Traitements Thermiques, dans le but de découvrir les procédés industriels métallurgiques utilisant des quantités d’énergies colossales pour la production de chaleur. Après obtention de ce diplôme, j’ai intégré l’École Supérieure de Fonderie et Forge pour entamer un cycle de formation d’ingénieur en alternance. Ainsi, j’ai pu me spécialiser dans les procédés industriels de mise en forme des métaux, essentiels pour notre avenir malgré leurs impacts écologiques.

Au terme de ce diplôme d’ingénieur, j’ai acquis un solide socle de connaissances scientifiques et techniques, me permettant de pouvoir comprendre et appréhender une problématique d’ordre systémique, en prenant du recul pour analyser des faits sans parti pris. Ce sont des connaissances essentielles pour toucher du doigt de grands concepts comme les limites planétaires ou encore les Analyses de Cycle de Vie (ACV).

La diversité des enseignements reçus m’a permis de comprendre l’ensemble d’une chaîne industrielle, de l’extraction de la matière première à la fin de vie du produit. Cette connaissance du cycle de vie d’un produit me permet de travailler à l’amélioration de cette chaîne, en intégrant le réemploi ou le recyclage de matières existantes pour en éviter l’extraction, mais également en élaborant des produits plus efficients, en appliquant les principes de l’éco-conception, en optimisant des installations et des processus ou encore en réfléchissant à un cycle de vie circulaire pour le produit, remplaçant l’actuel système linéaire et les dégâts environnementaux qu’il implique.

Que retiens-tu de ces années d’alternance ?

J’ai eu l’occasion de mener à bien de nombreux projets, en autonomie mais également au sein d’équipes, en tant qu’ingénieur chef de projet ou en acteur représentant du secteur qualité ou méthodes. Ces différents projets réalisés en groupe de travail interdisciplinaire, m’ont fait comprendre l’importance du travail d’équipe, en associant des profils variés afin de pouvoir appréhender une problématique d’ordre systémique.

Cette méthode de travail m’a également appris l’humilité et le respect des connaissances de chacun, sur des problématiques où un opérateur détenait la solution qu’un ingénieur responsable de secteur n’avait pas forcément.

Une fois diplômé, quel type de missions aimerais-tu mener à bien ?

J’aimerais accompagner le secteur de la fonderie et de la métallurgie dans sa transition énergétique, en mettant en place des pratiques de management de l’environnement et de développement durable (certifications ISO à obtenir par exemple), en travaillant sur la décarbonation des moyens de fusion ou encore en amenant une expertise environnementale sur les points durs d’un site de production métallurgique (bilan carbone, optimisation du suivi et de la gestion des énergies, des déchets…).

A l’avenir, je souhaiterais évoluer dans des organismes publics de conseil ou de recherche, pour contribuer à l’amélioration des politiques publiques à plusieurs échelles (locale, régionale, nationale ou européenne) en amenant une expertise environnementale et accompagner toutes les parties prenantes (entreprises, collectivités…) dans une démarche de transition écologique en implémentant des pratiques durables.

Séminaire “Nouveaux Modèles de l’Aménagement”

Restitution de recherche en cours

Comment l’intégration des capacités de notre milieu naturel, traduit par le concept des limites planétaires, modifie-t-elle les contours et le contenu de l’activité d’aménagement urbain ?

Le PUCA vous convie à la restitution d’une première année de recherche, sous l’intitulé de projet « Nouveaux modèles de l’aménagement » (NMA), pilotée par le laboratoire de l’École des Mines de Paris, l’ISIGE, et soutenue par le PUCA, l’Institut CDC pour la Recherche, la Banque des Territoires et l’Agence nationale de la Cohésion des Territoires.

Fondée sur l’observation active de 6 terrains en France, cette recherche approfondit en particulier les questions suivantes :
• Quelles sont les manières de prendre en compte, faire compter, et rendre compte des fonctionnements écologiques dans les décisions d’aménagement ?
• Comment repenser les métriques de l’aménagement et les outils de pilotage des opérations ?
• Faire compter ces thématiques implique-t-il des changements de positionnement de l’aménageur, tant dans la chaîne de valeur de l’urbain que dans ses compétences ?
Le travail développé fait le choix d’une entrée par une durabilité forte, pour affirmer la non-substituabilité entre écosystèmes et capital économique.

Équipe de recherche


• Agnès BASTIN, ingénieure de recherche à l’ISIGE, Mines Paris PSL
• Magali CASTEX, chercheuse, associée à l’ISIGE Mines Paris, fondatrice et gérante de Co’mone, cheffe de projet chez Zefco
• Daniel FLORENTIN, maître-assistant en environnement et études urbaines à Mines Paris (ISIGE et CSI)

Par ici pour découvrir le programme prévisionnel

Modalités pratiques

Vendredi 2 février 2024 – 8h45-12h45

Public : Professionnels de l’aménagement, collectivités territoriales, agents de la DGALN, chercheurs, tout public intéressé par le développement urbain et la comptabilité écologique.

Une retransmission en visio est proposée.

Pour suivre la retransmission en visio : copier sur le navigateur Chrome ce lien de connexion : https://guest.lifesizecloud.com/7222024 puis indiquer le code secret suivant : 4253

Si vous ne disposez pas du navigateur Chrome, vous devez installer l’application Lifesize, sans créer de compte et y accéder en tant qu’invité seulement.

 

Le certificat économie circulaire

Transformez votre organisation par des approches et outils innovants grâce à notre certificat «Économie Circulaire » qui vise à développer la compréhension des fondamentaux de l’économie circulaire et les freins et leviers inhérents à sa mise en œuvre, à fournir aux participants les outils, méthodes et approches concrètes pour engager cette démarche transformative.

Durée de la formation : 9 jours du 21 mars au 4 juillet 2024 organisée un jour / semaine : le jeudi.

Le certificat Executif « Économie Circulaire » est délivré par Mines Paris – PSL Executive Education et Dauphine – PSL Executive Education. Date limite de dépôt du dossier de candidature (CV + lettre d’intention) : 28 février 2024.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Le projet DOMINOS

LE projet

(2023-2026) Conditions pour l’émergence d’une bioéconomie concertée basée sur lesressources forestières dans les territoires.

Équipe de recherche : Thomas Beaussier
Axes de l’ISIGE : Axe 1 et Axe 2
Partenaires : AgroParisTech, INRAE, Univ. de Lorraine, La Vigotte Lab
Financeur : ADEME

Résumé

Quelles sont les conditions pour faire émerger une bioéconomie durable basée sur les ressources forestières à l’échelle des territoires ?
En enquêtant dans 6 Parc Naturels Régionaux (PNR), l’ISIGE Mines Paris-PSL construira des réponses à cette question, en partenariat avec AgroParisTech, l’INRAE, l’Université de Lorraine, et La Vigotte Lab.

Ressources en bois pour la construction durable et énergie renouvelable, habitats pour la biodiversité, régulateurs du cycle de l’eau, patrimoine commun : les espaces forestiers ont de nombreux rôles clefs à jouer dans la transition écologique. La notion de bioéconomie, à la fois concept scientifique et discours politique, exerce une influence croissante sur les les pratiques dans le secteur forestier et le développement territorial.

Objectifs et méthode

Identifier les conditions nécessaires à l’émergence d’une bioéconomie concertée basée sur les ressources forestières au niveau territorial​ en utilisant les méthodes suivantes : entretiens semi directifs, analyse de documents, analyse de flux de matière, Analyse du Cycle de Vie (ACV)​.

Du PNR des Vosges du Nord au PNR des Causses  du Quercy, en passant par les Boucles de la Seine Normande ou le Plateau de Millevache, nous étudieront comment les activités économiques liées à la forêt se transforment et comment de nouveaux modèles plus durables émergent.
Quelles ressources et flux sont mis en jeux par ces activités, quelles sont leurs empreintes environnementales, quelles créations de valeur économique et sociale, sur quels leviers leviers politiques ou institutionnels cela s’appuie ?
Enfin, dans une démarche de recherche action, La Vigotte Lab, partenaire de longue date de l’ISIGE Mines Paris-PSL, expérimentera dans son éco-lieu Vosgien la co-construction d’une méthode  planification forestière participative tournés vers une bioéconomie circulaire, durable, ancrée dans son territoire.

Résultats attendus

Évaluation prospective territorialisée des impacts environnementaux des filières bioéconomiques émergentes. Développements méthodologiques pour la réalisation d’ACV à l’échelle méso, production d’indicateurs sur différentes trajectoires de transitions territoriales

Publications

Beaussier, T., Steinbach, J. (2024), “ Wood or decarbonized concrete ? First insight from a coupling between prospective LCA and Forest sector modelling ”, Society of Environmental Toxicology and Chemistry Europe 34th Annual Meeting, May 5-9, 2024, Sevilla.

 

Salon Studyrama Études Supérieures de Paris

Le salon Studyrama des Études Supérieures de Paris vous donne rendez-vous au Paris Event Center, le samedi 3 février 2024, pour préparer votre futur !

Sur ce salon vous pourrez échanger avec des spécialistes des études supérieures, des professeurs et des étudiants à votre écoute toute la journée. Ils vous conseilleront au mieux sur vos choix de parcours parmi les plus de 800 formations de Bac à Bac +6 (dans tous les secteurs d’activités : Ingénieur, Santé, Sciences..), votre gestion de Parcoursup, et votre vie étudiante à Paris.

Rendez-vous le samedi 3 février de 10h à 17h dans le Hall B sur le stand AFI24 du Paris Event Center pour découvrir plus de 100 formations scientifiques en apprentissage du BAC au BAC+6. AFI 24, les sciences en apprentissages ainsi que Mines Paris-PSL seront présents.

Inscription gratuite mais obligatoire ici : https://www.studyrama.com/salons/salon-des-formations-hors-parcoursup-105#exhibitor

Accès :
PARIS EVENT CENTER – HALL B
20, avenue de la Porte de la Villette
75019  Paris